mardi 13 août 2013
Taubira, parano et mégalo
Taubira, parano et mégalo
Un journaliste du New York Times a rencontré Christiane Taubira. Quelques-uns de ses propos, publiés vendredi par le quotidien américain, retiennent l’attention.
Le Garde des Sceaux déclare avoir été pris de court par la « brutalité » de l’opposition au « mariage » homosexuel. Si elle admet que « les sociétés ont leurs résistances », elle voit les opposants de la Manif pour tous comme des gens qui, par souci de sécurité et par engagement doctrinal, « choisissent de s’accrocher à de vieilles images ». Le slogan « Taubira t’es foutue, les familles sont dans la rue », elle l’analyse comme : les Français sont dans la rue, « un message d’exclusion » à son endroit, et xénophobe. Selon elle, d’autres slogans étaient ouvertement racistes.
De la part d’une femme qui n’aime et ne cite que Léon-Gontran Damas, Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire ; de la part d’une femme qui, plus jeune, « idolâtrait de loin les héros et agitateurs comme Angela Davis, Malcolm X et Muhammad Ali », cette accusation de racisme fait sourire. Le journaliste remarque en passant « son empressement à parler races », ce qui détonne « dans une nation où de telles questions restent délicates et souvent inexprimées » vu que « l’Etat français ne reconnaît pas officiellement la couleur de peau ou l’appartenance ethnique ». C’est le tour de force de l’antiracisme que d’avoir obtenu cette censure qui ne s’applique qu’aux Blancs.
Rudes mais belles
Christiane Taubira, jeune femme, idolâtrait aussi « Simon Bolivar, Che Guevara et les autres révolutionnaires de son Amérique du Sud natale ».
Un parrainage idéologique marqué. Pourtant, le Garde des Sceaux se défend de subir aucune influence. « J’ai toujours eu du mal avec l’endoctrinement, avec l’encartement. » Serait-elle donc victime d’un endoctrinement spontané ? Car doctrinaire, Taubira l’a été tout au long de sa carrière et le démontre avec force depuis qu’elle est ministre de la Justice. Ce n’est un secret pour personne, par exemple, qu’elle travaille main dans la main avec le Syndicat de la Magistrature. Ses orientations sont en parfaite adéquation avec les revendications du SM, et concrètement plusieurs de ses conseillers et presque tous les magistrats à qui elle confie un groupe de travail sont des gens issus du Syndicat de la Magistrature, de ces magistrats qui maçonne des murs où afficher des « cons ».
« Je n’aime pas les médiocres, déclara-t-elle un jour. Je ne suis pas médiocre. » De l’estime de soi à la mégalomanie, où est la limite ? Notez, greffier du New York Times : « Je ne supporte pas d’avoir un patron. Ma conscience est mon patron. Et ma conscience dicte des règles qui sont extrêmement, je dirais, grandes – elles sont rudes mais belles. » Article après article, sa conscience lui dicte un Code pénal subjectif et sous influence, son inquiétante conscience de Créon de couleur.
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