TOUT EST DIT

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mardi 13 août 2013

« Lueur d'espérance ? »

« Lueur d'espérance ? »


« Il se passe quelque chose », a déclaré le président de la République lors de son voyage à La Roche-sur-Yon. Comme un petit vent de reprise. Certes, le signal est faible, + 0,2 % de croissance, mais il est positif.
Est-ce suffisant pour créer l'optimisme chez les Français dont on connait la forte tendance à voir le négatif dans les événements qui les concernent ?
« La reprise est là », avait déjà annoncé le Président lors de sa dernière prestation télévisée. On ne la voit pas encore, mais les entreprises ont fini par liquider leurs stocks, par conséquent, elles vont se remettre à produire pour satisfaire la demande, même si celle-ci est encore faible. Et puis la balance du commerce extérieur est moins négative. C'est un bon point, même si cette amélioration est due moins aux exportations qu'au ralentissement de nos importations...
Malheureusement, le chômage continue à augmenter et peu nombreux sont ceux qui pensent, comme le Président, que la courbe de ce fléau va s'inverser dès cette année. Les emplois aidés y contribueront, c'est déjà un petit pas, mais bien insuffisant pour assurer un réel changement.
La réalité qui s'impose à tous et qu'il convient de considérer en priorité pour sortir de la crise est la compétitivité des entreprises. Faciliter celle-ci doit être la priorité absolue de tous. Les acteurs économiques font tout ce qu'ils peuvent à tous les niveaux dans ce sens, mais ils doivent inscrire leurs efforts dans les règles et les normes existantes et celles-là dépendent principalement du gouvernement.
Conflits sociaux destructeurs
On comprend les difficultés qu'il rencontre car il doit à la fois faire face à une dette écrasante et à des réformes de structures qui vont souvent directement à l'encontre des désirs, des habitudes, des intérêts privés de nombreuses catégories de Français.
Ces réformes - le marché du travail, la fiscalité, la protection sociale, la formation, le fonctionnement de l'État et des collectivités locales - sont pourtant indispensables. Même si elles sont demandées tour à tour par le président de la Cour des comptes et par le Fonds monétaire international (FMI), elles suscitent des réactions négatives.
Déjà pour la rentrée, on nous annonce des blocages sociaux à propos de la réforme des retraites. Il faudra pourtant parvenir à une véritable réforme pour assurer l'avenir et sans ponctionner à nouveau les entreprises si on veut qu'elles retrouvent ou améliorent leur compétitivité. Les imposer de nouveau ferait revenir le pessimisme et paralyserait d'autant les embauches.
Quant aux conflits sociaux, ils feraient douter tout le monde de la réussite de la politique actuelle. Faute de confiance, l'économie replongerait dans le marasme. Il serait totalement irresponsable d'ajouter une crise sociale à la crise économique bien loin encore d'être résolue. Ce serait le meilleur moyen d'éteindre les petites lueurs d'espérance et d'enfoncer davantage notre pays.

UNE LUEUR ? TOUT ÇA, C'EST DE LA BLAGUE ! 
COMME AURAIT DIT MON DÉFUN PÈRE.

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