TOUT EST DIT

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lundi 22 juillet 2013

La lecture est bonne pour la santé

Les données statistiques affirment que la plupart des lecteurs abandonnent un livre à la 18e page. Seuls ceux qui aiment vraiment lire, continuent la lecture et sont capables de lire dans n’importe quelles conditions. Aujourd'hui, la lecture dans sa salle de bain, sur la plage, dans la rue est devenue tellement répandue qu’elle ne surprend plus personne. Mais même les lecteurs les plus ardus oublient la lecture et cherchent aujourd’hui à attirer l’attention par des moyens de plus en plus extravagants.

Ainsi, à New York, un cercle de jeunes femmes qui lisent seins nus a été créé. En faisant comme les hommes qui se mettent torse nu pendant la canicule, ces femmes bronzent seins nus dans les lieux publics en lisant leurs livres. Selon la législation new-yorkaise, les femmes peuvent se trouver seins nus dans n’importe quelle partie de la ville. Mais ces actions ont suscité un grand intérêt envers celles qui participent à ce mouvement.
Les amateurs de la lecture à la voix haute montrent leurs capacités artistiques à leur entourage en organisant des marathons de lecture. Le plus grand marathon de lecture fut organisé à Uruguay en 2007. Du 13 au 22 septembre, six personnes lisaient à la voix haute sans interruption pendant 224 heures dans le centre commercial de la ville de Pajsandu.
D’autres montrent leur manière extravagante de lire. Ainsi, le prototype du héros du film américain Rain Man, Kim Peek, n'était pas autiste. Il avait une grande tête et il n’y avait pas de corps calleux dans son cerveau. Par ailleurs, son cervelet était endommagé. C’est pourquoi Peek avait une mémoire phénoménale : il pouvait mémoriser 98% de l’information qu’il lisait. Il lisait la page de gauche avec son oeil gauche et la page droite avec l’œil droit. C’est pourquoi il arrivait à lire le contenu de deux pages en 8 à 10 secondes.
Les amateurs de lecture ont beau être un peu étranges, mais ce processus fait toutefois beaucoup de bien au cerveau. Rien d’étonnant que les criminels qui lisent des livres au Brésil peuvent avoir une réduction de leur peine. Dans les prisons de ce pays un véritable programme fédéral a été mis en place : chaque livre lu peut sauf exception réduire la peine du prisonnier de quatre jours avec un maximum de 48 jours sur un an, soit l’équivalent de 12 livres lus. Après avoir lu ces livres, les prisonniers sont obligés d’écrire un résumé pour montrer qu’ils l’ont bien lu entier.
Les chercheurs sont passionnés par ce processus de lecture et ont déjà réalisé une multitude d’expériences sur ce sujet. La dernière découverte en date : lire pendant le repas fait du bien à la santé ! C’est un plaisir auquel on peut se livrer n’importe où et n’importe quand.

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