TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

dimanche 7 avril 2013

Pas tous pourris, mais tous déçus

Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

François Régis Hutin
Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

François Régis Hutin
Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

François Régis Hutin
Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

François Régis Hutin
Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

François Régis Hutin
Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

François Régis Hutin
Tous pourris ? Sûrement pas ! Cela, il faut le dire et le répéter face au choc subi ces jours-ci. L'événement est spectaculaire. Il ébranle non seulement l'actuel gouvernement et le président de la République, mais au-delà notre démocratie elle-même. Le pire est qu'ainsi, la suspicion se développe, distillant le doute et le scepticisme : à quoi bon s'engager dans la politique, dans le social si tout est vermoulu ? C'est une incitation à se replier sur soi, à se tenir loin de « tout ça ». C'est un renforcement de cet abstentionnisme qui se développe et qui finit par faire le lit des extrémismes.


Pourtant, le dévouement est présent de multiples façons dans notre société. Des gens admirables se donnent aux autres, aident, soutiennent, rendent service, discrètement, humblement et même tout au long de leur vie, qu'ils soient simples citoyens, qu'ils travaillent dans le public ou le privé, qu'ils soient fonctionnaires, responsables, élus. Le désintéressement est pratiqué par beaucoup car de leurs actions, souvent bénévoles, ils n'attendent rien d'autre en retour que la satisfaction du devoir accompli, celui de la fraternité, de l'amitié, de la solidarité. Et cela par-delà les innombrables échecs, les manques, les chutes, les erreurs, les régressions.

Une éthique qui s'impose à tous

Non, tout n'est pas pourri dans notre démocratie, mais ce ne sont pas les dérives apparaissant chez nous et ailleurs qui peuvent nous exonérer de toujours chercher l'amélioration de nos comportements et du fonctionnement de nos institutions. En effet, partout dans le monde, des personnes et des systèmes sont mis en cause et nous le vivons actuellement, que ce soit à Chypre, en Espagne, en Chine... Et nous, la France, n'échappons donc pas à la règle.

Mais qu'est-ce donc que cette règle au total sinon une éthique qui s'impose à tous comme une nécessité, garantissant la possibilité de vivre en société ? Il y a donc quelque chose dans le coeur des hommes où qu'ils se trouvent qui est commun à tous, même si tous ne s'y conforment pas, même si chacun de nous n'y participe pas toujours et si chacun à un moment ou à un autre de sa vie s'en écarte.

Cette éthique est une exigence. Elle fonctionne comme un appel vers le meilleur, vers les sentiments les plus élevés. Elle nous rappelle en même temps que chacun est faillible et que, dans nos jugements, nous devrions nous le rappeler. Quelques témoignages, venant aussi bien de socialistes que de l'opposition, ont appelé à ne pas jeter la pierre sur un homme à terre. Ceci aussi fait partie de notre éthique.

Tous pourris ? Certainement pas ! Tous déçus ? Certainement oui quand un tel drame éclate. Mais ce n'est pourtant pas une raison pour se retirer sur son quant-à-soi. C'est au contraire un appel à progresser mais aussi à s'engager en vue d'améliorer le fonctionnement de notre démocratie qui reste un bien si précieux.

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