TOUT EST DIT

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dimanche 28 avril 2013

Le PS durcit le ton face à Merkel


Le PS a fustigé "l'intransigeance égoïste" de la chancelière allemande, suscitant un tollé à droite.
La polémique. C'est un véritable réquisitoire contre Berlin. Le Parti socialiste français a fustigé dans un document "l'intransigeance égoïste" de la chancelière allemande Angela Merkel, allant jusqu'à appeler à un "affrontement démocratique" avec l'Allemagne. François Hollande a relativisé le document, sans toutefois le désavouer. A droite, ces mots durs ont provoqué un tollé, à tel point que le PS a annoncé vouloir retirer les formules les plus agressives. Retour sur une polémique en plusieurs temps.
Un projet communautaire "meurtri". Dans un document de 21 pages, déposé vendredi et coordonné par le député Jean-Christophe Cambadélis, également vice-président du Parti socialiste européen, le PS s'alarme du fait que "le projet communautaire est aujourd'hui meurtri par une alliance de circonstance" entre le Premier ministre britannique et la chancelière allemande Angela Merkel. A en croire le PS, David Cameron "ne conçoit l'Europe qu'à la carte et au rabais". Le Parti dénonce aussi "l'intransigeance égoïste de la chancelière Merkel - qui ne songe à rien d'autre qu'à l'épargne des déposants outre-Rhin, à la balance commerciale enregistrée par Berlin et à son avenir électoral". Le gouvernement français est vu comme le seul "sincèrement européen" par les grands pays de l'UE et doit "affronter démocratiquement la droite européenne". Le document socialiste doit être soumis aux militants le 16 juin prochain, en vue de la Convention du PS sur l'Europe.
"C'est le PS qui s'exprime". Dans la foulée, l'entourage de François Hollande a assuré que c'était "le PS qui s'exprim[ait]", et pas les autorités françaises, sans toutefois désavouer le texte.
Un "péril mortel" pour Juppé. Alain Juppé, le maire UMP de Bordeaux, s'élève samedi dans Le Monde contre ce qu'il qualifie de "péril mortel". Revenant sur les propos de Claude Bartolone, le président socialiste de l'Assemblée nationale, qui veut engager la "confrontation" avec l'Allemagne, Alain Juppé commente : "une partie grandissante de la gauche veut engager une bataille politique contre la réduction des déficits en la mettant sur le compte d'une vision libérale allemande ou d'un penchant 'bureaucratico-bruxellois'". Dans Le Figaro, c'est Gilles Carrez, le président UMP de la Commission des finances de l'Assemblée, qui juge l'attitude de la gauche "peu responsable". "L’Allemagne est en train de devenir le bouc émissaire de l'échec économique et social de François Hollande", prévient-il. Michel Barnier, commissaire européen et membre de l'UMP, y est lui aussi allé de son commentaire, via Twitter, pour dénoncer "certaines attaques françaises insensées" contre Angela Merkel.
Un tweet d'Ayrault en allemand. Samedi, le PS a un peu édulcoré la charge contre Angela Merkel, annonçant qu'il maintenait ses désaccords face à l'Allemagne, mais qu'il retirerait du texte les formules les plus virulentes. "Si ce texte se veut une alternative aux droites en Europe, il a été allégé - à ma demande - des formules stigmatisantes vis-à-vis de Mme Angela Merkel", écrit Jean-Christophe Cambadélis sur son site. En pleine polémique, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, s'est fendu de deux tweets affirmant que "l'amitié franco-allemande" était "indispensable".
INCAPABLE DE GOUVERNER LA FRANCE, LE PS CHERCHE ENCORE UN BOUC ÉMISSAIRE. 
C'EST PATHÉTIQUE.



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