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mardi 22 janvier 2013

Sarkozy n'envisage pas de s'installer à Londres


Le site Mediapart affirme que Nicolas Sarkozy serait sur le point de créer un fonds d'investissement d'un milliard d'euros, qui serait géré depuis Londres. Son entourage dénonce des «constructions intellectuelles».

Les rumeurs vont bon train sur «les vies» de Nicolas Sarkozy. D'un côté, il n'est question que de la façon dont il préparerait son retour en politique. De l'autre, on entend dire que l'ancien président, non content de parcourir la planète pour y donner des conférences, serait sur le point de monter un «énorme deal». Le site Mediapart a annoncé lundi qu'il serait en train de travailler à la création d'un fonds d'investissement (lien payant). Fonds dont il finaliserait le montage «avec l'aide d'Alain Minc», explique le site. Il serait question de rassembler 1 milliard d'euros et de l'implanter à Londres.
«Ce sont des constructions intellectuelles», réagit l'entourage de Nicolas Sarkozy, qui nie tout projet d'installation à Londres. «Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour rencontrer les plus grands fonds du monde», réagit Alain Minc, qui nie toute négociation en cours sur la création d'un nouveau fonds. «Il a mille contacts et n'a rien décidé de ce qu'il allait faire», résume Alain Minc, qui laisse entendre que l'idée d'une installation à l'étranger n'en fait pas partie. «Il est absurde d'imaginer qu'il pourrait s'installer à Londres et cesser de payer ses impôts en France», argumente-t-il. Il va de soi qu'une telle décision fermerait la porte aux projets de retour sur la scène politique française de Nicolas Sarkozy.

Attentif aux mouvements de l'opinion

Or l'ancien président de la République est toujours aussi attentif aux mouvements de l'opinion. Le dernier sondage d'OpinionWay pour le Centre d'études de la vie politique française (Cevipof) montre qu'il recueille 37 % de cote de confiance, soit dix points de plus que François Hollande. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy continue ses déplacements. Il est invité cette semaine en marge du Forum de Davos, où il ne manquera pas de croiser de richissimes gérants de fonds. Et il hésite à répondre à l'invitation du gouvernement libyen, qui l'a convié en février pour fêter les deux ans de l'intervention alliée en Libye. «L'engagement français au Mali complique un peu les choses et il n'est pas sûr d'y aller», confie son entourage.

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