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mardi 9 octobre 2012

Le FMI abaisse les prévisions de croissance de la France

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié, lundi 8 octobre, ses perspectives économiques dans lesquelles il revoit notamment à la baisse les prévisions de croissance pour la France en 2012 et en 2013. Le PIB de la France devrait progresser de 0,1 % en 2012, contre 0,3% attendu en juillet, et de 0,4 % en 2013, deux fois moins que prévu cet été. 
Ces chiffres sont bien inférieures aux prévisions de croissance du gouvernement, qui table sur 0,3 % de croissance du PIB pour 2012 et 0,8 % en 2013, soit les chiffres du FMI cet été. Le projet de budget de 2013, présenté fin septembre, est basé sur une hypothèse de croissance de 0,8 %, à partir de laquelle a été calculé l'effort fiscal et budgétaire supplémentaire de 30 milliards d'euros. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault veut faire reculer le déficit public à 3 % du PIB fin 2013 contre 4,5 % attendus cette année.
L'incapable faraud
L'organisme international prévoit un taux de chômage de 10, 1% en 2012 et de 10,5 % en 2013 en France. L'inflation annuelle moyenne, de 2,1 % en 2011, devrait être de 1,9 % cette année et décroître nettement à 1,0 % en 2013.
"CHOC DE COMPÉTITIVITÉ"
Afin de redresser la situation, le FMI recommande à la France de mener des politiques conduisant à une meilleure compétitivité du pays. "Parmi les grandes économies de la zone euro, des politiques qui conduiraient à une demande intérieure plus élevée en Allemagne et à une compétitivité plus forte en France, en Italie et en Espagne seraient bénéfiques", déclare-t-il. L'ancien président d'EADS, Louis Gallois, a été chargé par le gouvernement d'une mission sur la compétitivité et doit remettre à ce sujet un rapport le 5 novembre. Le gouvernement compte se baser sur ce rapport pour provoquer ce qu'il appelle un "choc de compétitivité".
La baisse des prévisions pour la France n'est pas isolée, puisque le FMI prévoit une récession de 0,4 % en 2012, contre 0,3 % en juillet, et une légère croissance en 2013 (+0,2 %, contre 0,7 % en juillet) dans la zone euro. Et le chômage frapperait 11,2 % puis 11,5 % de la population active. "La crise de la zone euro s'est aggravée en dépit des décisions politiques visant à la résoudre", constate le FMI, évoquant des indicateurs qui "restent dans le rouge (...) ce qui suggère que la faiblesse se répand de la périphérie vers l'ensemble de la zone euro", touchant tous les pays, y compris l'Allemagne. Au niveau mondial, le FMI a de nouveau abaissé ses prévisions à 3,3 % de croissance en 2012 (contre 3,5 %) et à 3,6 % en 2013 (contre 3,9 %).

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