vendredi 7 septembre 2012
Rêves
Un Noir entrait il y a quatre ans à la Maison Blanche en
affirmant : « Yes, we can » – oui, nous pouvons. Une formulation
nouvelle du vieux rêve américain, de cette obsession de la frontière à
conquérir, plus loin et plus haut, à l’Ouest ou sur la lune. Et cette
nuit, après quatre ans de pouvoir, Barack Obama devait réveiller le
vieux rêve, comme l’avait fait quelques jours auparavant son adversaire
Mitt Romney. C’est toute la différence entre les Etats-Unis et la France
: souvenez-vous des ricanements devant le rêve français François
Hollande. Nous n’osons plus rêver, accablés par une crise sans fin,
plombés par une démographie qui fait de la retraite l’emploi d’avenir le
plus répandu. Alors, bien sûr, nous moquerons la naïveté des
Américains, la violence de leur société, leur insistance à mettre Dieu
partout, et jusque dans leurs programmes politiques… Mais quelle force,
dans un peuple qui rêve.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire