TOUT EST DIT

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mercredi 13 juin 2012

Tweetweilergate : "Parler de jalousie dans cette affaire est idiot" assure la première dame

Sur Twitter, la compagne de François Hollande souhaite du "courage" au candidat PS dissident de Charente-Maritime, qui "n'a pas démérité" à La Rochelle, selon elle. Ségolène Royal répond se concentrer sur ses électeurs. Olivier Falorni la remercie. Martine Aubry et Marine Le Pen ont également réagi.

11h35 : L'ancien ministre UMP Patrick Ollier souhaite une loi pour définir le statut de première dame de France. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il faut également clarifier ce statut.
La socialiste Marie-Noëlle Lienemann a, elle, vivement critiqué Valérie Trierweiler sur Europe 1. "Ce n’est pas une attitude de journaliste. Franchement, en pleine campagne électorale, sur le terrain politique, qu’elle considère n’étant pas le sien - elle n’est pas comme Mme Chirac conseillère générale - je pense qu’elle mord sur un terrain qui n’est pas le sien. On sent bien que ça peut embarrasser le président. Je ne vois pas l’intérêt".
10h10 : Pour François Rebsamen, Valérie Trierweiler doit "apprendre la réserve qui doit être la sienne en tant que compagne du président de la République". (France Info)
09h20 : Europe 1 affirme que "c'est un proche collaborateur de François Hollande qui l'a alerté du message incendiaire. D'après plusieurs témoins, le président de la République était très en colère, atteint par le fait que la rivalité entre Ségolène Royal et son actuelle compagne s'étale sur Internet".
09h15 : Claude Bartolone a estimé que le tweet de Valérie Trierweiler en soutien à Olivier Farloni était une "faute". "Tout ce qui nous fait sortir de la trace de la campagne électorale, c'est bon pour l'abstention et c'est bon pour l'opposition", a-t-il ajouté sur Canal+.
08h15 : Valérie Trierweiler s'est expliquée sur son tweet de soutien à Olivier Falorni, opposant de Ségolène Royal aux élections législatives. "Parler de jalousie dans cette affaire est idiot. Il n'y a pas d'interférence entre vie publique et vie privée", a-t-elle expliqué à une journaliste de RTL. Et d'ajouter qu'elle trouve "injuste le déferlement contre Olivier Falorni qui, (...) est l'un des plus anciens et solides soutiens de François Hollande".
07h30 : A l'antenne de France 3, Ségolène Royal, elle, a refusé de commenté le tweet de Valérie Trierweiler.
06h30 : Invité du 20h de France 2, Jean-François Copé a donné son opinion sur le tweet de la discorde: "la futilité de cette affaire montre le décalage qu'est aujourd'hui le pouvoir socialiste tel qu'il existe avec la gravité de cette crise".
20h00 : La ministre déléguée à la Justice, Delphine Batho, proche de Ségolène Royal a déclaré, ors de l'émission "Preuves par trois" Public Sénat/AFP que "Valérie Trierweiler est une femme indépendante, sa parole n'est pas celle d'une responsable politique".
19h30 : L'Express.fr raconte le déjeuner surréaliste qu'ont vécu Ségolène Royal, Martine Aubry et Cécile Duflot après la conférence de presse contre Olivier Falorni. Car les trois femmes n’apprennent le tweet polémique de Valérie Trierweiler, où elle supporte le dissident socialiste et rival de l'ex-compagne du président de la République, qu'une fois attablées devant leur repas dans une brasserie du port de La Rochelle, où elle étaient en déplacement pour soutenir Ségolène Royal.


L'émission spéciale 2ème tour des élections... par France3PoitouCharentes
Elles pensent d'abord à un fake, comme tous les journalistes présents, lorsque la rumeur leur parvient. Tous pensent que le compte de la compagne de François Hollande a été piraté. Mais, peu de temps après, la nouvelle tombe : l'AFP confirme l'authenticité du gazouillis de la première dame.
C'est la stupeur. La valse des appels et sms par les personnalités politiques de gauche sur place commence, ponctuée par de grands éclats de rire, soit sincères, soit forcés devant l'irréalité de la situation. Pour tous flotte une impression d'irréalité, et l'après-midi sera longue.
Dans le TGV qui la ramène à Paris, Martine Aubry refuse de s'étendre, et résume, faute de mieux: "Ce n'est pas une faute politique, car Valérie Trierweiler n'est pas une femme politique."  En déplacement à Chatellerault après sa matinée rochelaise, Cécile Duflot ne sait trop quoi dire: "Je suis comme tout le monde. J'essaie de comprendre la nature de cette affaire.
19h00 : Jean-Marc Ayrault a déclaré aujourd'hui que le président François Hollande et lui-même soutenaient "à fond" la candidature de Ségolène Royal à La Rochelle, assurant que le reste n'était "que des péripéties", en allusion au soutien de Valérie Trierweiler au dissident PS.

"Le message est très clair: le président de la République et moi-même nous soutenons à fond la candidature de Ségolène Royal à La Rochelle", a affirmé M. Ayrault, en déplacement dans les Hauts-de-Seine. Interrogé sur l'encouragement formulé par la compagne du président à Oliver Falorni, il a dit "ne pas vouloir commenter les commentaires". "Ce n'est que des péripéties", selon lui.
De son côté, Harlem Désir, numéro 2 du PS, a commenté ce mardi soir sur Europe 1, la prise de position de Valérie Trierweiler. "C'est une prise de position personnelle", a-t-il tranché.
Harlem Désir a pour sa part apporté son soutien à Ségolène Royal. "Il faut que toute la gauche se rassemble derrière sa candidature. Nous ne pouvons pas accepter que la droite devienne l'arbitre d'un duel entre deux candidats de gauche", a-t-il fait valoir, en référence à la position du candidat dissident Olivier Falorni qui a décidé de maintenir la 1ère circonscription de Charente-Maritime.
"La logique et l'honneur voudraient que celui qui est arrivé derrière accepte ce verdict, se retire et soutienne Ségolène Royal", a conclu Harlem Désir.
18h50 : A La Rochelle, des journalistes de France 2 ont recueilli des déclarations d'Olivier Falorni, le candidat dissident qui a choisi maintenir sa candidature au second tour des législatives, au grand dam du PS qui fait bloc derrière la candidature de Ségolène Royal, rapporte France TV info. Un bloc fissuré par le soutien inattendu de la première dame, Valérie Trierweiler, que le candidat interprète comme "un beau message d'amitié personnel, j'y suis évidemment très sensible".
18h20 : La droite s'en donne à cœur joie et se moque allègrement du tweet de Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, qui a soutenu le rival de Ségolène Royal, Olivier Falorni, dissident PS, contre François Hollande et l'ensemble du parti socialiste.
Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, a été l'un des premiers à réagir. Pour le "monsieur Sécurité" de l'UMP, c’est "le vaudeville entre à l'Elysée". "Les socialistes ont au moins une vertu, ils nous font beaucoup rire !", a-t-il raillé sur Twitter.
De son côté, Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine pose la question : "Où sommes-nous? Vaudeville? Théâtre de boulevard? Retour de la Cour avec intrigues?"
"Que n'eut-on dit s'il s'était agi d'une Première Dame de droite qui était intervenue aussi directement dans les élections législatives, contre son président", écrit dans un communiqué ce proche de Nicolas Sarkozy. Avant de conclure : "La présidence normale? Ça promet...".
"Désormais, c'est « Dallas » à l'Elysée !". Pour Geoffroy Didier, conseiller régional UMP d'Ile-de-France, "au bout d'un mois, la présidence de François Hollande tourne déjà au vinaigre".
"Quelques semaines après l'élection du nouveau président, la « République exemplaire » cède le pas à la mauvaise chronique people. Ce matin, la présidence 'normale' est définitivement morte. Désormais, c'est « Dallas » à l'Elysée !", ironise-t-il.
Dominique Bussereau, celui-là même qui a implicitement appelé à voter Falorni contre Royal, répond à ses détracteurs sur Twitter : "A ceux qui m'attaquent haineusement et souvent avec de courageux pseudos sur Twitter, une question : vont-ils agir de même avec Valérie Trierweiler ?", demande le président UMP du conseil général de Charente-Maritime.
Même l'extrême-droite y est allée de son petit commentaire sur Twitter. "Madame Trierweiler réglant ses comptes avec l'ex de son compagnon, accessoirement Président de la République. Juste pitoyable... Ça promet...", a raillé Marine Le Pen, la présidente du Front national.
17h10 : "Vous regrettez Sarkozy... vous regretterez Carla aussi" C'est la réaction de Nadine Morano, par Twitter également, au tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, candidat dissident du PS et rival de Ségolène Royal aux élections législatives.
15h50 : Le leader écologiste Daniel Cohn-Bendit a déclaré ne pas supporter "l'intrusion" de Valérie Trierweiler, la compagne du président François Hollande, dans la bataille pour la circonscription de La Rochelle, entre le dissident socialiste Olivier Falorni et Ségolène Royal, rapporte le Parisien.
"Première dame ou pas, elle n'a rien à dire là-dessus. Ce n'est pas une question politique, c'est une question de civilité. Sa démarche est inutile et pas bien du tout", a confié Daniel Cohn-Bendit, en soulignant que "déjà, ses sorties sur son rôle public commencent à [lui] taper sur les nerfs...".

"Ce sont des choses qui ne se font pas, a-t-il poursuivi. Il n'y a pas à parler d'indépendance là, c'est un coup indécent. Royal est la mère des quatre enfants de Hollande. Que Valérie Trierweiler ne l'oublie pas, Il faut avoir la décence, au moins, de ne pas égratigner celle qui est la mère des enfants de son compagnon François Hollande. Je le répète, c'est indécent de sa part", a-t-il souligné, alors que François Hollande a publiquement apporté son soutien à son ex-compagne.
15h00 : Le député PS des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal et son ancien porte-parole de la candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2007, a réagi au message de soutien de la compagne de François Hollande à Olivier Falorni, candidat socialiste dissident face à l'ex-candidate socialiste à la présidentielle.
"Nous n'avons pas élu Valérie Trierweiler, nous avons élu François Hollande, donc je demande : 'De quoi se mêle-t-elle ?' Je trouve ça purement et simplement indigne." Jean-Louis Bianco souligne avoir "travaillé avec Danielle Mitterrand qui était une grande dame."
[Publié le 12/06/2012 à 12h15]
Le tweet a déjà été repris une cinquantaine de fois en quelques minutes... Sur son compte Twitter, Valérie Trierweiler assure de son soutien Olivier Falorni, candidat PS dissident opposé à Ségolène Royal à La Rochelle. Elle souhaite "courage" à celui qui "n'a pas démérité" et "se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé". La journaliste, qui tweete assez rarement (son tweet précédent remontait au 30 mai), a confirmé à l'AFP son soutien à Olivier Falorni.
Selon le tweet d'une journaliste de Libération, Ségolène Royal n'aurait pas souhaité faire de commentaires et aurait répondu se concentrer sur ses électeurs en vue du second tour : "pas de commentaire, toute mon énergie, toutes mes pensées, tout mon combat politique difficile vont vers les électeurs". 
La réaction d'Olivier Falorni ne s'est pas fait attendre : le dissident PS s'est dit heureux et touché du "message d'amitié" de Valérie Trierweiler, comme le rapporte un tweet d'une journaliste politique du Figaro. Selon elle, Falorni assure qu'il ne savait pas que Valérie Trierweiler allait lui témoigner son soutien sur Twitter.
"La seule chose qui importe c'est le soutien de Hollande à Royal : il est clair et il est net", a déclaré Martine Aubry selon Laure Bretton, journaliste politique à Libération, qui rapporte les paroles de la Première secrétaire du PS sur Twitter.
"Quant à Marine Le Pen, qui a également posté un commentaire sur Twitter, elle trouve l'affaire "pitoyable" : "Mme Trierweiler réglant ses comptes avec l'ex de son compagnon, accessoirement Président de la République. Juste pitoyable... Ça promet..." .


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