Conflits
d’intérêts ? Indécence ? Valérie Trierweiler, la Première concubine, et
journaliste à Paris-Match, est à l’origine de la plus grosse polémique
du début de quinquennat de François Hollande. Un scandale né sur Twitter
et qui fait les gros titres de tous les sites d’information de France… à
l’exception de celui de son employeur.
Mais si cette indécence ne suffisait pas, il était dit que le scandale s’ajouterait à la polémique. Le site de Paris-Match, hebdomadaire qui emploie Valérie Trierweiler, a fait le choix éditorial (en toute indépendance et impartialité) de ne pas évoquer du tout la polémique du jour, préférant parler de seconds-couteaux comme Christian Estrosi, Olivier Faure, ou du leadership de la droite française.
Et ce alors que même les sites d’information inféodés à la gauche ont abondamment traité le sujet, en soulignant le double caractère inédit de la sortie sur Twitter de la première concubine : une prise de position politique qui contredit celle du président de la République ; et une attaque personnelle à peine voilée contre la mère des enfants de François Hollande.
Pas de quoi émouvoir les équipes de Paris-Match qui restent collées à la ligne officielle qu’a défini dans toute sa majesté la seule Valérie Trierweiler : il n’y a aucun conflit d’intérêt à voir la compagne du président de la République être journaliste dans l’un des principaux hebdomadaires du pays… tout en disposant d’un cabinet à l’Elysée financé par les contribuables.
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