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vendredi 8 juin 2012

SNJ : des « conflits d’intérêts » pour Trierweiler et Pulvar

La porte-parole du Syndicat national des journalistes, le premier syndicat de journalistes de France, a dénoncé jeudi les « conflits d’intérêts » que représentent selon elle la poursuite de la carrière journalistique de Valérie Trierweiler et d’Audrey Pulvar, qui devraient « suspendre » leurs activités tant que leurs compagnons sont au pouvoir.
Selon Dominique Pradalié, qui était l’invitée de Robert Ménard sur i-télé, la position de Valérie Trierweiler et d’Audrey Pulvar (mais aussi des deux autres journalistes vivant actuellement en couple avec des membres du gouvernement) est déontologiquement intenable.

« Ca va être très très difficile pour (Valérie Trierweiler) car il y a des conflits d’intérêts évidents. Le problème c’est qu’aucun journaliste ne doit être soupçonnable et elle risque de l’être à tous les coups », a indiqué Mme Pradalié.
Une position partagée par Robert Ménard, selon lequel Valérie Trierweiler veut « le beurre et l’argent du beurre » en demeurant journaliste tout en ayant à sa disposition à l’Elysée un cabinet payé par les contribuables. « Vous ne pouvez pas, c’est des choses incompatibles », a poursuivi le polémiste.
« On passe notre vie, nous les journalistes à donner des leçons au reste du monde, et dans le gouvernement, il y a trois couples de journalistes », s’est indigné Robert Ménard.
Dominique Pradalié a ensuite affirmé que c’était « débile » de voir du sexisme dans les attaques contre Valérie Trierweiler. « C’est une question de conflits d’intérêts, d’intégrité et de crédibilité auprès des citoyens pour lesquels nous travaillons », a-t-elle martelé.
Robert Ménard a ensuite rebondi sur le cas d’Audrey Pulvar : « vous êtes comme moi, quand vous voyez Audrey Pulvar sur France Inter et juste avant au bras de son chéri dans un meeting socialiste, ça vous choque ? » « Ca ne devrait pas être. Automatiquement nous devrions faire un pas en arrière quand il le faut ».
Le recul de Valérie Trierweiler, mais aussi d’Audrey Pulvar « est un sacrifice, mais notre profession en exige de temps en temps », a-t-elle conclu tout en précisant que la question des conflits d’intérêts des journalistes ne se limitait pas à la seule sphère politique, mettant notamment en avant les voyages de presse somptuaires organisés par des grands groupes tels que Total pour amadouer les journalistes.

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