La
porte-parole du Syndicat national des journalistes, le premier syndicat
de journalistes de France, a dénoncé jeudi les « conflits d’intérêts »
que représentent selon elle la poursuite de la carrière journalistique
de Valérie Trierweiler et d’Audrey Pulvar, qui devraient « suspendre »
leurs activités tant que leurs compagnons sont au pouvoir.
Selon Dominique Pradalié, qui était l’invitée de Robert Ménard sur
i-télé, la position de Valérie Trierweiler et d’Audrey Pulvar (mais
aussi des deux autres journalistes vivant actuellement en couple avec
des membres du gouvernement) est déontologiquement intenable.
Une position partagée par Robert Ménard, selon lequel Valérie Trierweiler veut « le beurre et l’argent du beurre » en demeurant journaliste tout en ayant à sa disposition à l’Elysée un cabinet payé par les contribuables. « Vous ne pouvez pas, c’est des choses incompatibles », a poursuivi le polémiste.
« On passe notre vie, nous les journalistes à donner des leçons au reste du monde, et dans le gouvernement, il y a trois couples de journalistes », s’est indigné Robert Ménard.
Dominique Pradalié a ensuite affirmé que c’était « débile » de voir du sexisme dans les attaques contre Valérie Trierweiler. « C’est une question de conflits d’intérêts, d’intégrité et de crédibilité auprès des citoyens pour lesquels nous travaillons », a-t-elle martelé.
Robert Ménard a ensuite rebondi sur le cas d’Audrey Pulvar : « vous êtes comme moi, quand vous voyez Audrey Pulvar sur France Inter et juste avant au bras de son chéri dans un meeting socialiste, ça vous choque ? » « Ca ne devrait pas être. Automatiquement nous devrions faire un pas en arrière quand il le faut ».
Le recul de Valérie Trierweiler, mais aussi d’Audrey Pulvar « est un sacrifice, mais notre profession en exige de temps en temps », a-t-elle conclu tout en précisant que la question des conflits d’intérêts des journalistes ne se limitait pas à la seule sphère politique, mettant notamment en avant les voyages de presse somptuaires organisés par des grands groupes tels que Total pour amadouer les journalistes.
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