TOUT EST DIT

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vendredi 22 juin 2012

Montebourg : la désindustrialisation, c’est maintenant !

Arnaud Montebourg s’est fait connaitre par ses sorties lyriques contre la désindustrialisation. Du coup, il a été nommé ministre du Redressement productif, censé relancer l’industrie française. Effet psychologique de l’élection d’Hollande et de ses débuts politiques maladroits, premiers impacts des positions démagogiques de Montebourg, ou simple problème conjoncturel, la France devrait connaitre sa pire période de désindustrialisation avec le ministre Montebourg au pouvoir.
Avec 139 fermetures d’usines attendues en 2012, soit 36% de plus par rapport à la même période l’année dernière, la situation industrielle de la France est catastrophique. On parle de 8600 emplois menacés et les économistes sont particulièrement inquiets. Patrick Artus estime que « des milliers d’entreprises risquent d’aller au tapis », si le gouvernement continue dans cette voie là.

De là à montrer du doigts les débuts politiques du gouvernement Ayrault et du ministre en charge de l’industrie, Arnaud Montebourg, il n’y a qu’un pas.
Bien sûr, on ne peut pas mettre tout sur le dos du pauvre Montebourg, déjà accablé par ses problèmes de mensonges et d’hypocrisie pour défendre sa compagne Audrey Pulvar. Il est clair que le contexte économique mondial et européen est le principal responsable de notre situation industrielle.
En même temps, François Hollande a passé sa campagne présidentielle à dire à Sarkozy que la crise ne faisait pas tout et que lui il parviendrait à trouver des solutions. Montebourg tenait le même discours. On ne peut pas critiquer un président en refusant de voir le contexte international quand on est dans l’opposition, puis rejeter tous les problèmes sur le contexte international une fois au pouvoir. Les socialistes ont rejeté tous les torts sur le pouvoir politique pendant la campagne, il est logique qu’ils en assument désormais la responsabilité.
Et puis, avec leurs positions absurdes et démagogiques, avec les 75%, la hausse d’impôts et de charges, la hausse du cout du travail, le Parti socialiste a décidé de faire le contraire de tout ce que font les autres pays du monde et de délaisser complétement notre compétitivité. Il est fort probable que l’élection de François Hollande, puis son comportement et celui de Montebourg depuis sa nomination aient eu un effet psychologique sur les entrepreneurs et sur les investisseurs mondiaux qui ne voient pas pourquoi entreprendre en France et se faire surtaxer pour financer les intermittents de la fête de la musique.
On comprend mieux pourquoi l’électorat ouvrier s’est détourné définitivement de la gauche…

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