TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 6 avril 2012

Pour 23 interpellés, combien d’islamistes dormants ou réveillés ?


Coup de filet à droite, coup de filet à gauche, ça pêche au gros dans tous les sens. Et c’est la pêche miraculeuse. Tel Algérien condamné pour des attentats à Marrakech vivait tranquillement sur notre sol, tel autre travaillait sur une opération terroriste, tel imam prêchait la lutte armée, celui-ci est soupçonné d’un passage à l’acte imminent, celui-là voulait enlever un magistrat lyonnais, un autre encore revenait d’un stage d’entraînement au djihad en Afghanistan… Tous avec visas, permis de séjour, papiers en règle ? Tous chez nous en tout cas.
A nouveau, dix « islamistes radicaux présumés » ont été interpellés mercredi matin dans plusieurs villes de France lors d’une nouvelle opération policière anti-jihadiste, dernière gesticulation électoraliste sarkozienne du moment.
« Il n’y a pas d’appartenance à un réseau », nous explique-t-on. « Ce sont des individus isolés avec pour la plupart un profil à la Mohamed Merah. » Rien que ça. Sarkozy a été ministre de l’Intérieur pendant cinq ans, puis président de la République pendant cinq ans et il s’aperçoit seulement après l’affaire Merah qu’il y a un petit souci islamiste ? Il porte la responsabilité criminelle de tout ce temps perdu et du développement de la grave menace sur la sécurité de l’Etat.
Le coup de filet de mercredi vise des personnes susceptibles de s‘être rendues en Afghanistan ou au Pakistan ou de vouloir s’y rendre pour mener le jihad. Ces islamistes vivaient à Roubaix, Marseille, Valence, Pau ou à Bon-Encontre dans le Lot-et-Garonne. A Roubaix, deux hommes vêtus de djellaba et une femme ont été interpellés. Une petite dizaine de journalistes étaient présents. A Marseille, un jeune homme a été interpellé dans les quartiers nord de Marseille. A Bordeaux, un homme a été arrêté et conduit chez sa mère à Bon-Encontre (Lot-et-Garonne), où une perquisition a eu lieu. A Pau, deux frères ont été arrêtés. Certains des mis en cause « allaient sur des sites internet fournissant des modes d’emploi pour confectionner des bombes ».
Ces arrestations se sont déroulées dans le cadre des huit enquêtes préliminaires du parquet antiterroriste de Paris ouvertes lundi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, détention et transport d’armes et confiées à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
A chaque descente de police, la presse était convoquée, les télévisions déjà sur place, les caméras installées. Il y a du Sarkozy-show dans tout cela bien sûr, même si on ne peut que se féliciter que ces arrestations aient enfin lieu. Mais que faisaient ces terroristes présumés sur notre sol ? Comme exige de le savoir Marine Le Pen : « Depuis quand exactement les interpellés vivaient-ils sur le sol français ? Avaient-ils des visas ? Touchaient-ils des aides sociales ? De quoi vivaient-ils ? »
Nicolas Sarkozy, qui a laissé se développer l’immigration de masse, une intégration de plus en plus approximative et impossible, l’insécurité dans les banlieues, le communautarisme galopant, la ghettoïsation des cités, la guerre urbaine, la haine de la France, de sa police et de ses institutions, croit-il vraiment mettre l’islam radical à genoux en trois descentes de police ? Il a tout supporté, tout laissé faire, ne prononçant même jamais le mot d’« immigration » et parlant encore moins de son poids et de ses dangers. Tenu par les réflexes de sa propre idéologie, par le terrorisme des associations anti-racistes et la culture de gauche de l’excuse qui règne autour de lui ainsi que dans les médias et les tribunaux. De son petit coup de pied dans la fourmilière il sort des centaines de cloportes géants : pour 23 interpellations en pleine lumière des caméras, combien de djihadistes dormants ou réveillés en puissance parmi les enfants de centaines de milliers d’immigrés inassimilés et inassimilables ?

0 commentaires: