TOUT EST DIT

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mercredi 11 avril 2012

A Besançon, Hollande conteste pied à pied tous les angles d'attaque du camp Sarkozy

"Je suis prêt", a assuré François Hollande. "Prêt à gagner l'élection présidentielle, prêt à présider la France, prêt à transformer notre pays, à changer concrètement la vie de nos concitoyens", a développé le candidat socialiste, mardi 10 avril au soir, en meeting à Besançon. "Prêt", surtout, à s'en prendre dans les grandes largeurs à Nicolas Sarkozy, au bilan et à la campagne duquel il a consacré la quasi-totalité de son discours.
Le député de Corrèze a prévenu : "Je ne tomberai pas dans le piège grossier qui m'est tendu, me jeter dans une mêlée confuse, un pugilat obscur." Pour autant, le candidat tenait à se "faire justice de toutes ces outrances, ces confusions, ces polémiques" à ses yeux fomentées par le camp présidentiel. Et, avec verve, l'a fait savoir.
"JE VEUX GARDER CETTE PROXIMITÉ"
"Quel bonheur, je peux vous le confier, de pouvoir circuler sans CRS, sans barrière, sans protection, dans tous les quartiers, dans toutes les villes", a ironisé François Hollande, quelques heures après une visite de Nicolas Sarkozy à Drancy, en référence aux difficultés éprouvées par le président lors de ses visites en banlieue.

Manque que le chapeau et.....c'est Tonton
Le candidat socialiste l'a promis : "Si demain je suis le président de la République, je veux garder cette proximité, cette capacité à parler à mes compatriotes sans entrave, sans limite ni protocole." Feu à volonté, donc. Tous azimuts. "Je serai le chef de l'Etat, responsable de ce que je ferai et sans avoir besoin d'un statut pour être protégé", a enchaîné M. Hollande, évoquant implicitement les affaires. Avant de s'attacher à déconstruire pied à pied les attaques du camp présidentiel : "Il prend avec la vérité une liberté sans limite, au point qu'à ce niveau c'est de la licence", a raillé le candidat socialiste.
D'humeur badine, François Hollande a détaillé son argumentaire : "Il serait le président protecteur. Mais de qui ? Des ouvriers ? Il a laissé disparaître 400 000 emplois industriels. Des agriculteurs ? Une exploitation disparaît toutes les deux heures. Des jeunes ? Leur taux de chômage atteint 25 %. Des fonctionnaires ? Ils ont tout à craindre. Des familles ? Ils perdent chaque mois un peu plus de pouvoir d'achat." Et de conclure : "Les seuls que le président a protégés, ce sont les puissants, les rentiers, les fortunés", a-t-il résumé.
"ACCUMULATION DE CONTREVÉRITÉS"
Si la bataille bat son plein, c'est en mode vérification des dires. "Je ne laisserai rien passer. Je ne laisserai pas faire cette accumulation de contrevérités", a prévenu M. Hollande. Au chapitre de la fiscalité : "Le voilà qui annonce que mon élection conduirait à davantage d'impôts pour les Français [...]. Mais c'est impossible ! Il en a créé 41 impôts, depuis cinq ans."
Sur la dégradation de la compétitivité : "Celui qui est responsable de la perte du triple A vient nous donner des leçons de gestion sur les finances publiques, l'économie, la compétitivité." Sur l'immigration, enfin : "Je l'ai entendu dire et répéter que je veux une régularisation massive de tous les sans-papiers alors que je n'ai parlé que de régularisation au cas par cas. Sous son autorité, 200 000 nouveaux immigrés sont arrivés chaque année dans notre pays."
Contestant pied à pied tous les angles d'attaque du président, le candidat socialiste s'est aussi placé sur le terrain du caractère : "Le choix ce sera non seulement entre deux styles. Pas simplement entre deux personnalités ! Je suis prêt à assumer la comparaison y compris pour la constance, y compris pour la capacité à décider. On l'avait dit bling-bling. Il est surtout zig-zag !"
Discours de combat, donc, en conclusion duquel, en référence à la "vague" annoncée dans le Journal du dimanche par M. Sarkozy, François Hollande a répliqué : "Dimanche, il annonçait qu'il sentait monter la vague. Moi aussi. Je la sens monter la vague, la vague de l'indignation, de l'exaspération, de la colère, celle du peuple qui n'en peut plus. Et cette vague, elle monte depuis cinq ans, d'année en année", a attaqué le candidat socialiste, qui a évoqué "la vague du changement qui arrive. Et si vous en décidez, rien ne pourra l'arrêter".
LE "JE" TOUJOURS AUSSI PRÉSENT, LE CLONE DE MITTERRAND SE DIT PRÊT À GAGNER, PRÊT À PRÉSIDER, MAIS IL NE DIT PAS QU'IL EST PRÊT À 
 GOUVERNER !!

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