TOUT EST DIT

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mercredi 7 mars 2012

Sarkozy reconnait ses "erreurs"...et étrille Fabius

Le candidat UMP Nicolas Sarkozy était l'invité mardi soir de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2, où il a affronté l'ancien Premier ministre Laurent Fabius. Entre humilité et agressivité, il a concédé des "erreurs" (soirée au Fouquet's, séjour sur le yacht de Bolloré ou "casse toi pov' con") mais n'a pas épargné son contradicteur, l'ancien Premier ministre Laurent Fabius.
23h51 Sarkozy achève l'émission en revenant sur le terrain personnel et en se décrivant comme "un homme comme les autres", avec "des sentiments". Il rend hommage, sans la citer, à son épouse Carla. En 2007, « pas à un moment de la campagne je n'ai été heureux à titre personnel. En 2012, pas à un moment de la campagne je n'ai été malheureux à titre personnel». L'émission s'achève. merci d'avoir suivi ce direct.
23h49 Nicolas Sarkozy attaque la journaliste Hélène Jouan: « Vous avez été la première à parler des problèmes personnels qui étaient les miens », en 2007. « Vous êtes très impressionnée par le succès ».
23h45 Cinq ans à l'Elysée, « profondément, moi, à l'intérieur, ça m'a changé », dit Sarkozy.
23h35 « Ce n'est pas à moi de gérer les parrainages de Mme Le Pen », dit Sarkozy, interrogé sur les difficultés de la candidate du FN. Mais « si je suis réélu, je proposerai qu'au lieu d'un parrainage par les maires il y ait un parrainage par des citoyens français », par exemple par « 3% des électeurs inscrits »
23h31 « Je ne suis pas un obsédé des questions migratoires", assure Sarkozy. Il défend sa proposition de conditionner à dix ans de présence et 5 ans de travail le minimum vieillesse. « Est-il normal que quelqu'un qui vient à partir de 60 ans, qui est étranger, ait un minimum vieillesse plus important que la veuve d'un agriculteur ?(…) Ce n'est pas juste ».
23h29 « Vous êtes drogués à la dépense publique », accuse Sarkozy, alors que Fabius vient de le renvoyer à ses engagements de 2007 sur le plein emploi. Le candidat UMP cite les « 45 vice-présidents » de la communauté d'agglomération que préside Fabius. « Il y a des économies à faire », concède Fabius, coupé par Sarkozy. « Vous adorez dépenser un argent qui ne vous appartient pas. Voilà la différence entre vous et nous », assène le candidat UMP. Le débat Fabius-Sarkozy s'achève.
23h22 « Je n'ai pas beaucoup de leçons de style à recevoir de la part de quelqu'un qui militait pour que Dominique Strauss-Kahn soit président de la République », attaque Sarkozy. « Bravo pour l'élégance », réplique Fabius. « Quand on parle de vous et de vos amis on est inélégant quand c'est de moi c'est la démocratie », réplique Sarkozy. « Vous avez dit que j'avais pris des libertés avec les valeurs de la République », s'indigne-t-il. « Je n'ai pas de leçons à recevoir »
23h13 « Comme je veux pas croire à votre incompétence, je suis obligé de dire qu'il y a beaucoup de mauvaise foi », lance Sarkozy à Fabius. "Tartuffe!", ajoute-t-il. Fabius cite Molière. "Ne soyons pas cuistre", répond Sarkozy. "Je l'ai lu comme vous. Il n'y a pas besoin de faire l'ENA pour lire Molière".
23h10 Sarkozy met au défi Fabius de lui expliquer « comment vous augmentez le pouvoir d'achat des salariés en augmentant leurs cotisations pour leur retraite ». « Votre réforme est injuste », répond Fabius. "Soyez précis", insiste Sarkozy. "Les salariés auront-ils avec vous une augmentation de leurs cotisations?". "Il y aura une augmentation de 0,1 point" par an, confirme finalement Fabius, mis en difficulté. Mais "c'est l'hôpital qui se moque de la charité", enchaîne Fabius en évoquant la hausse à venir de la TVA.
23h05 « Je me battrai pour sauver le quotient familial que vous voulez supprimer », lance Sarkozy. « Pas du tout, c'est mensonger », rétorque Fabius. « Vous voilà outrancier! », répond Sarkozy.
22h58 « Si vous voulez expliquer aux Français qui'l n'y a pas de chômage massif en France... », ironise Fabius « Moi je ne me défausse sur personne. J'assume mes responsabilités », rétorque Sarkozy, qui s'étonne, lui, que l'ancien Premier ministre, qui « portait des jugements aussi cruels et brutaux (sur François Hollande) ait changé ces dernières semaines parce qu'on vous confiait la responsabilité d'aller faire un voyage en Chine... ». « Gardons le débat à une certaine hauteur », proteste Fabius, calme. Sarkozy enchaîne en rappelant qu'il traitait Hollande de « fraise des bois » il y a quelques années.
22h48 "Votre bilan, c'est votre boulet", assène Fabius après avoir obtenu le silence de Sarkozy. « Essayez d'écouter... », proteste l'ancien Premier ministre face aux interruptions. « Pourrais-je vous demander M. Sarkozy pendant 2 minutes d'entendre quelque chose même si ce n'est pas votre opinion? » Sarkozy attaque en retour sa "posture de professeur", dans un dialogue aigre-doux entre les deux hommes.
22h46 « Vous avez été Premier ministre il y a 26 ans », tacle Sarkozy. « Et ce n'est pas faute d'avoir essayé d'être candidat à la présidentielle »... « N'est pas Mitterrand qui veut », rétorque Fabius, en dénonçant le « ton polémique » de Sarkozy.
22h45 Laurent Fabius entre sur le plateau et dénonce d'entrée la « violence » des attaques de Nicolas Sarkozy. « Qu'est ce qui est violent, M. Fabius? », le coupe Sarkozy, qui cite Fabius: « Vous avez dit en 2011: 'Hollande président de la République? On rêve!' Vous croyez que c'est plus aimable? ». Fabius obligé de s'expliquer: « je n'ai pas toujours eu de bons rapports avec M. Hollande »
22h40. Sarkozy met en cause des « policiers de gauche dans le nord de la France » que « ça ne gênait pas d'aller à Washington voir M. Strauss-Kahn ». Il évoque sa « tolérance » (…) que la gauche n'a pas » et maintient l'emploi du terme « épuration ».
22h37 Hollande est « un homme intelligent », mais « qui n'a jamais dirigé... rien ». Le choix de ce candidat « ça m'a moi même surpris parce que je connaissais l'expérience gouvernementale de Laurent Fabius, de Martine Aubry... » « C'est quelqu'un qui a du mal à dire non » et « qui n'aime pas choisir », ajoute-t-il. « Il n'aime pas trancher et (...) il a tendance à dire oui à tous ceux à qui il s'adresse ».
22h33 Sarkozy juge « un peu curieux la sanction pour le maire d'une petit commune » qui a giflé « un adolescent qui l'avait insulté »
22h30 « Si on promet rien, on risque rien, quoi! Mais si on veut pas d'ennui, on se présente pas comme candidat! », lance Sarkozy, interrogé sur ses promesses non tenues.
22h25 Sarkozy se prononce pour une dose de proportionnelle pour "10 à 15%" des sièges de l'Assemblée
 22h20 Désormais, il faudra être en France depuis dix ans et avoir travaillé cinq ans pour bénéficier du RSA et du minimum vieillesse, propose Srakozy, qui veut aussi "diviser par deux" le nombre d'immigrés entrant sur le territoire, pour le faire passer de 180.000 à 100.000 par an. Sarkozy se défend vivement de tout virage à droite et de proximité avec Marine Le Pen. « Quand elle dit immigration zéro, je suis en total désaccord avec ça » et « quand elle stigmatise nos compatriotes musulmans (…) je suis en total désaccord avec ça ». « Je n'ai pas changé d'avis » dans le débat sur la viande halal, affirme-t-il, mais « ce que je n'ai pas aimé dans la polémique de Mme Le Pen, c'est comme toujours ce relent de haine ». Quant aux propos de François Fillon sur les « traditions ancestrales, » il les a balayés d'un revers de main: « je voudrais que chacun se calme. On est épuisés de toutes ces polémiques qui n'ont aucun intérêt (…) Fillon, c'est un républicain parfait ». « Depuis le temps que je fais des virages à l'extrême droite, je vais me retrouver à l'extrême gauche », ironise-t-il. « Si on ne maitrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite? », lance-t-il. « Apporter une voix » au FN à la présidentielle, « elle profitera aux socialistes », lance Sarkozy aux électeurs FN, ce qui se traduira selon lui, par « le vote communautaire, la régularisation générale. Il faut que les choses soient dites ».
22h10 Pour la deuxième fois depuis le début de l'émission, Sarkozy se dit d'accord avec le candidat du MoDel François Bayrou.
22h07 "Et le bouclier fiscal c'est oublié ? C'est pas un cadeau aux riches ? Mme bettencourt a gagné combien ?", rétorque en direct Ségolène Royal sur twitter.
22h05 Le ton monte entre Nicolas Sarkozy et le journaliste François Lenglet sur le thème de la fiscalité sur les riches. « Ce croquis est tout à fait artificiel, comme s'il n'existait que l'impôt sur la fortune! (…) Les cadeaux aux riches, c'est un mensonge éhonté », proteste le candidat UMP. « Mais l'ISF a été baissé M. Sarkozy... », tente de placer Lenglet. « Vous venez m'accuser d'être le président des riches alors que je suis le seul en Europe qui a maintenu un impôt sur les grandes fortunes, c'est une imposture (…) Dire que nous avons fait des cadeaux aux riches, c'est un mensonge, c'est une malhonnêteté » et « il ne suffit pas de scander un mensonge pour qu'il devienne une vérité ».
21h55 « Couper dans la dépense sociale, ça a un côté libéralomaniaque »...

21h50 « Nous allons créer un impôt sur les bénéfices, minimum, pour les grands groupes en France », annonce Sarkozy. Car il a « découvert » que des groupes du CAC40 « maximisent les avantages fiscaux et une partie d'entre eux ne paie pas d'impôts du tout ». Cette mesure concernera Total « par exemple, mais c'est pas le seul ». Entre 2011 et 2016, la France devra faire un « effort de 115 milliards » d'euros, soit « 70 milliards d'économies » et « 40 milliards de recettes supplémentaires ». Sur ces 40 milliards d'impôts supplémentaires, « nous (en) avons déjà voté 80% », assure-t-il. Les 7 heures de travail obligatoire -rémunéré- pour les titulaires du RSA coûteront quant à eux 500 millions d'euros par an à l'Etat.
21h45 Pour François Hollande, « il n'y a pas de monde extérieur », ni « de crise », lance Sarkozy pour défendre ses mesures en faveur de la compétitivité française.
21h38« Toute personne qui travaille en France doit gagner plus d'argent qu'une personne qui ne travaille pas ou qui vit dans l'assistanat », dit Sarkozy au sujet de sa volonté de diminuer les charges sur les bas salaires. Après calcul, la mesure signifie 47 euros par mois supplémentaires seulement, affirme le journaliste, en évoquant une « usine à gaz ». « C'est un système extrêmement simple », rétorque Sarkozy sans se démonter. Et cela doit se traduire, affirme-t-il, par « 1.070 euros par an pour tous ceux qui travaillent au niveau du smic » .

21h25 Nicolas Sarkozy poursuit son mea culpa, cette fois au sujet du « casse toi pov'con » au salon de l'agriculture de 2008. « Président, j'aurais pas dû réagir comme ça », dit-il. « Pour faire président, ça a pris quelques mois », avoue-t-il.
21h22 Nicolas Sarkozy se justifie aussi sur son séjour sur le yacht de Vincent Bolloré en mai 2007. « Comme il est gentil, il savait que ma famille battait de l'aile et il m'a dit: peut-être que ça améliorera les choses ». Et comme « une partie de mon cerveau était occupé à autre chose, je n'avais pas impacté le poids du symbole ». Et il contre-attaque. Bolloré, « petit breton » devenu milliardaire, « je lui ai jamais accordé un marché ». « En quoi est-ce coupable d'aller au Fouquet's avec mon ami Martin Bouygues et avec Vincent Bolloré? » Il s'en prend à Yannick Noah, présent au meeting du Bourget de François Hollande: ce « chanteur ancien sportif qui (a) passé toute (sa) carrière en Suisse, ça ne les gêne pas de les inviter ». De même, Laurant Fabius, « je ne pense pas qu'il soit l'incarnation d'une France pauvre ».
21h15 Nicolas Sarkozy revient pour la première fois longuement sur la fameuse soirée au Fouquet's le 6 mai 2007.  « J'estime que ça fait partie de ma vie personnelle » et parmi les téléspectateurs « il y en a sans doute beaucoup qui ont vécu ce que j'ai vécu (...) La page est tournée », commence-t-il. Ce soir-là a été un « mélange entre l'immense honneur d'être élu et ma famille qui explosait (…) C'est très compliqué pour moi d'en parler parce qu'en parler serait être impudique ». Il poursuit toutefois:  « ce qui aurait dû être le couronnement de ma vie professionnelle... une partie de ma tête était consacrée à d'autres problèmes »
21h04 S'il était réélu, Sarkozy dédierait sa victoire « à tous ces braves gens qui font partie de la majorité silencieuse », « à tous ces anonymes qui m'encouragent » lors de ses déplacements.
Son premier voyage de président réélu serait « évidemment » pour Berlin, puis Israël et les territoires palestiniens. Sarkozy a en effet souhaité « que l'année 2012 soit l'année de la paix ».
21h01 S'il était réélu, Sarkozy irait fêter sa victoire en famille. Car « cette fois-ci, j'ai une famille, une famille solide », a-t-il dit en allusion au conflit qui l'opposait en 2007 à celle qui est devenue depuis son ex-épouse, Cécilia. « Je sais où je pourrais la fêter cette victoire, avec ma femme et mes enfants (…) J'aurais pas besoin d'être hébergé ailleurs ».
20h55 Faire de l'élection un référendum pour ou contre Sarkozy, « c'est ce qu'on dit quand on n'a pas beaucoup d'idées », lance Sarkozy à la gauche. Les Français « ont toujours été présents au rendez-vous de nos émission », rappelle-t-il. Ils sont « masochistes »?, ironise-t-il.  « L'une de mes caractéristiques c'est que je ne renonce jamais (…) Je suis fait comme ça ».
20h50 Nicolas Sarkozy, malmené dans les sondages,y croit-il encore?, demande d'emblée David Pujadas. « Je me demande pourquoi vous m'avez invité alors », répond le candidat, piqué au vif. « Il n'y a pas besoin de faire d'élection: c'est ça que vous êtes en train d'expliquer? » « Les Français sont un peuple libre, frondeur », prévient-il. « Dans deux mois on verra, M. Pujadas, qui a eu raison et qui a eu tort ».
20h44 Nicolas Sarkozy arrive sur le plateau. Tendu.

20h30 Thierry Solère (UMP), pourtant candidat contre Claude Guéant à Boulogne-Billancourt pour les prochaines législatives, est présent sur le plateau de France 2. Une façon pour Sarkozy d'affirmer sa volonté de « rassemblement »?
20h20 C'est en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy que le candidat UMP est arrivé à France 2.  « Il fait une très bonne campagne », assure au même moment Brice Hortefeux au Grand journal de Canal+.  Ce proche du chef de l'Etat a toutefois admis que cette campagne électorale était « difficile ». « C'est difficile car les socialistes ont été battus trois fois et la deuxième raison, c'est que nous traversons une crise ». Il a reproché aux médias d'être « obnubilés par les sondages », qui donnent toujours Nicolas Sarkozy largement battu par son adversaire socialiste. « Autour de Nicolas Sarkozy, nous pensons qu'il faut se battre jusqu'au bout », a-t-il confié.
20h15 C'est une soirée qui devrait peser lourd dans la campagne. Nicolas Sarkozy est l'invité ce mardi soir de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, l'occasion pour le candidat UMP de tenter d'inverser la tendance alors qu'il est toujours largement distancé dans les sondages par son rival socialiste François Hollande. Nicolas Sarkozy doit y affronter l'ancien Premier ministre Laurent Fabius.
Invité de cette même émission le 26 janvier dernier, Hollande avait attiré 5,4 millions de téléspectateurs. Un score que Sarkozy aimerait battre. Mais surtout, il va lui falloir convaincre.
Car, après 20 jours de campagne, le président sortant n'est pas encore parvenu à resserrer l'écart qui le sépare de Hollande dans les sondages, malgré une entrée tonitruante dans l'arène électorale. « Je pense vraiment que ce n'est pas fait », minimisait-il lundi à Saint-Quentin (Aisne). Mais d'autres, dans son entourage, commencent à douter. « Si on prend le sondage qui nous met le plus près de Hollande, c'est sûrement un ralentissement », reconnaît l'un d'eux, « si on prend les autres, c'est carrément un coup d'arrêt ». « Dans la dernière semaine, il y a eu parfois une sensation de brouhaha qui a un petit peu masqué les mesures et les propositions », a concédé mardi la porte-parole du candidat UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Les propos du Premier ministre François Fillon sur les « traditions ancestrales » de préparation halal ou casher, qui ont provoqué la colère des responsables juifs comme musulmans, ont achevé de semer le trouble à l'UMP. A 47 jours du premier tour de la présidentielle, la prochaine semaine sera donc décisive pour Sarkozy. Après France 2 ce mardi soir, le candidat UMP s'exprimera jeudi sur RMC et BFMTV, puis tiendra un grand meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis) dimanche, avant d'être l'invité de TF1. De quoi dominer largement la scène médiatique.

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