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dimanche 18 mars 2012

Merkel vexée par Sarkozy?

Selon Der Spiegel, la chancelière allemande Angela Merkel n'aurait pas appréciée d'apprendre que Nicolas Sarkozy ne souhaitait plus sa présence lors d'un meeting. 

La chancelière allemande Angela Merkel, qui a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy, est agacée par la volte-face du candidat à la présidentielle française et exclut désormais de participer à l'un de ses meetings électoraux, selon la presse allemande.  
La dirigeante allemande et présidente du parti conservateur CDU a manifesté sa mauvaise humeur devant ses proches collaborateurs en apprenant que M. Sarkozy ne souhaitait plus sa présence lors d'un meeting, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel samedi dans son édition en ligne (article en allemand).  
Elle l'a fait savoir à l'intéressé quelques jours plus tard en marge du sommet de l'Union européenne à Bruxelles, selon la même source.  
Merkel: "Une campagne électorale, c'est l'affaire des Français"
Toutefois, poursuit le magazine allemand, Angela Merkel ne serait finalement pas si mécontente de ne pas venir soutenir le candidat de l'UMP (droite), en raison des déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur l'immigration.  
Le président sortant a notamment menacé de faire sortir la France de l'espace Schengen si les accords européens sur la libre circulation n'étaient pas révisés.  
M. Sarkozy avait affirmé mercredi qu'Angela Merkel viendrait "à un moment ou un autre" durant la campagne électorale "parler de l'Europe" avec lui. Toutefois, la chancelière ne viendra "pas à un meeting car une campagne électorale, c'est l'affaire des Français", avait-il ajouté.  
Mme Merkel avait apporté publiquement son soutien au candidat Nicolas Sarkozy à l'occasion d'un conseil des ministres franco-allemand début février à Paris. "Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans, car nous appartenons à des partis amis", avait-elle alors déclaré. 
Le même Spiegel avait révélé il y a quelques jours que les principaux dirigeants conservateurs européens avaient décidé conjointement de ne pas recevoir le candidat socialiste, François Hollande. Une information ensuite démentie par les intéressés. 

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