TOUT EST DIT

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vendredi 2 mars 2012

Ils sont différents et ça se voit 

François Hollande avance avec un programme de gauche et Nicolas Sarkozy a lancé sa campagne sur des valeurs de droite. C’est au moins un critère de différence mais pas le principal. Hier soir à Lyon, François Hollande a assumé sa normalité et face à la crise, a construit son discours autour des verbes réconcilier, rassembler, réunir, rassurer maintes fois prononcés.
Il a cité avec application, syndicats, fonctionnaires, élus locaux, ces corps intermédiaires que Nicolas Sarkozy souhaite court-circuiter. Il peint ainsi un autoportrait en parfait contraste avec un Nicolas Sarkozy qui dans la tempête, revendique de bousculer les codes, de bouleverser les fonctionnements institutionnels, de boucler les réformes inachevées. Le candidat Sarkozy de 2012 face à la crise est dans la continuité de celui de 2007 qui avait imposé, non seulement à son camp mais aussi à l’adversaire, un discours et un style qui renversaient la table. Le PS désigna une candidate de rupture atypique voire surprenante, en tout cas pas conventionnelle.
Cette fois, les deux candidats n’ont ni fond, ni forme en commun et en plus se rendent coups pour coups. Cette vraie opposition d’idées et de personnalités rend moins audible les discours d’une Marine Le Pen sur les « siamois » et restreint l’espace de François Bayrou et de Jean-Luc Mélenchon. L’élection est bipolaire parce qu’il existe de vraies différences

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