TOUT EST DIT

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vendredi 10 février 2012

Un réchauffement climatique de 2 à 5 °C d'ici 2100 se confirme

Des simulations climatiques établies par des scientifiques français, incluant les connaissances les plus récentes sur le climat, confirment que la hausse de la température de la planète devrait atteindre 2 à 5 °C en 2100, ont annoncé jeudi 9 février les organismes de recherche. 
En vue du prochain rapport du Groupe d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), état des lieux de référence sur le changement climatique dont la prochaine édition sera publiée en 2013-2014, les chercheurs du CNRS, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Météo France ont développé deux nouveaux modèles pour réduire toujours plus les incertitudes liées à la prédiction du climat.

Leur travail confirme les conclusions du dernier rapport, datant de 2007, c'est-à-dire "une tendance à l'augmentation des températures observée à l'horizon 2100 pour tous les scénarios", ont-ils indiqué lors d'une conférence de presse.
LE 'DROIT' D'ÉMETTRE PLUS OU MOINS DE CO2
La hausse pourrait atteindre 3,5 °C à 5 °C dans le scénario le plus "pessimiste" des quatre modélisés par les climatologues et 2 °C environ pour le plus "optimiste", possible en cas de mesures fortes et rapides contre les gaz à effet de serre, à l'origine du changement climatique.
"Ces quatre scénarios reposent sur la perturbation que l'homme fait sur le climat, principalement par les émissions de gaz à effet de serre et les aérosols et par la modification de l'occupation des sols", a expliqué Stéphane Hallegatte, ingénieur Météo France, chercheur au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement. "Se placer sur l'un ou l'autre de ces scénarios correspond à avoir le 'droit' d'émettre plus ou moins de CO2 dans les décennies et les siècles à venir", a-t-il expliqué.
Pour tenter de réduire les incertitudes, les scientifiques français ont veillé à ce que ces modèles intègrent de mieux en mieux des effets comme les échanges de CO2 entre les océans et l'atmosphère ou l'effet des nuages. Ce travail doit aussi constituer un premier pas pour améliorer la capacité à prévoir le climat dans le futur proche, dans les dix à trente ans, même si, dans ce domaine encore neuf, "cela reste un challenge", a reconnu Christophe Cassou, chargé de recherche au CNRS.

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