TOUT EST DIT

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dimanche 19 février 2012

Hollande veut éviter l'affrontement avec Sarkozy

Le candidat socialiste dit ne pas vouloir être «obnubilé» par son adversaire.

Peut-être que François Hollande écoutera le discours de Nicolas Sarkozy, dimanche à Marseille. «Il faut toujours regarder et entendre ce que font les autres», commente le candidat socialiste. Même à Tulle, son fief où il se trouvait pour deux jours, le favori de la présidentielle ne baisse pas la garde. Même quand il traverse le marché de la cathédrale, ce samedi matin. C'est un rendez-vous qu'il ne manque jamais lorsqu'il est là: il y est toujours bien accueilli. «Ne vous laissez pas faire, il est malin!» lui lance un homme, en parlant du chef de l'Etat. «Il n'est pas si malin que cela», réplique Hollande, en souriant et sans s'attarder.
Le président du Conseil général de Corrèze ne veut pas être dans l'obsession du duel. «Chacun doit faire ce qu'il a à faire. Il faut convaincre les Français, pas ses adversaires», explique-t-il. «Il ne faut pas être obnubilé». Alors il prend l'air serein, mais, signe que ce n'est pas si évident, il surveille tout quand même: l'agenda comme les déclarations de son adversaire. La force des attaques de Nicolas Sarkozy ne l'a pas surpris. «La violence a été là dès le départ. Vous avez vu tous les noms qui ont pu être utilisés!», assure-t-il. Mais entendre le président-candidat s'en prendre à lui dès le premier meeting à Annecy, l'a un peu étonné. «Je m'attendais à cela pour Marseille», confie-t-il aux journalistes qui le suivent en Corrèze. «C'est une entreprise de démolition…». Qu'il n'a pas l'air de craindre. François Hollande est dopé aux sondages.

Hollande exploite les erreurs de ses concurrents

Pour lui, la droite exagère. Il pointe du doigt les «fausses informations» lancées par le chef de l'Etat, qui l'accusé par exemple de vouloir régulariser tous les sans-papiers. La position de François Hollande est plus ambiguë: régularisation au cas par cas sur des critères objectifs, qui n'ont pas encore été précisés. Autre exemple, la tentative de polémique après ses déclarations sur les roms, dimanche dernier. À l'UMP, certains, comme Nadine Morano, l'ont accusé de vouloir installer des «camps»! «C'est ahurissant... C'est invraisemblable, ça en dit long», lâche-t-il, perplexe. Pas mécontent non plus: à commenter ces excès, il évite d'avoir à aborder d'autres sujets. Hollande sait toujours exploiter les erreurs de ses concurrents.
Depuis que le face-à-face s'installe, François Hollande met néanmoins en garde ses troupes contre la violence de la campagne. «Il faut faire attention à ne pas être sali», dit-il. À ses soutiens qui lui conseillent la riposte, il demande de rester calme. Son obsession, c'est de ne pas abimer son image consensuelle. «Si je rentre à ce niveau là, cela risque de lasser les Français. Il y a encore deux mois de campagne». Il est trop tôt pour riposter. De toute façon, pour l'instant il profite du duel. «La montée brutale de Sarkozy mobilise les nôtres», estime-t-il. La stratégie de la gauche est simple: éviter l'affrontement direct mais alimenter l'impopularité du chef de l'Etat.
François Hollande garde aussi un oeil sur Marine Le Pen. «L'entrée de Sarkozy l'oblige à réagir», remarque-t-il. «Aujourd'hui la bataille n'est pas entre Sarkozy et moi, mais entre Sarkozy et Le Pen pour le premier tour». C'est une autre technique que François Hollande a bien rodé lorsqu'il était à la tête du PS: laisser ses adversaires se battre entre eux pour s'affaiblir mutuellement et éventuellement les y pousser.
"J' AI ENTENDU, ÇA !" LANCE HOLLANDE EN SE RÉPÉTANT DANS SES MEETINGS, ENCORE ET ENCORE....MAIS QUE DIT-IL LUI-MÊME ? ON ENTEND RIEN PAR CONTRE...SINON DES MENSONGES.

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