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lundi 20 février 2012

Crise : le plaidoyer de Monti pour la Grèc

Le chef du gouvernement italien insiste sur l'urgence d'éteindre "le plus dangereux foyer" de la crise en zone euro.
L'Union européenne doit trouver une solution au problème de la Grèce, le "plus dangereux foyer" de la crise en Europe, a insisté lundi le chef du gouvernement italien Mario Monti, devant la communauté financière italienne, réunie à la Bourse de Milan. Mario Monti a en outre annoncé que "7 ou 8" pays européens, dont l'Italie, mais dont ne devraient pas faire partie la France et l'Allemagne, allaient envoyer une lettre à Bruxelles pour plaider en faveur de la relance de la croissance en Europe.
Alors que le deuxième plan d'aide à Athènes doit être ratifié lundi lors d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro, Mario Monti a souligné que Rome avait "poussé" au niveau européen pour trouver "une solution au premier, au principal, au plus dangereux foyer qui est celui de la Grèce". L'Italie a cherché à convaincre ces derniers temps un nombre croissant d'États membres de la zone euro "qu'il serait grave que le front grec montre d'autres signes de difficulté", a-t-il affirmé.

Lettre

Mario Monti, qui a appelé à plusieurs reprises l'Europe à dépasser la seule rigueur et à en faire plus pour la croissance, a annoncé par ailleurs l'envoi d'une lettre commune à Bruxelles de 7 ou 8 pays pour plaider en faveur de politiques pour la croissance. "Une lettre de 7 ou 8 pays de l'Union européenne, et pas seulement de la zone euro, sera rendue publique aujourd'hui, si elle ne l'a pas déjà été (...), en vue du conseil européen du 1er mars pour donner une forte stimulation, avec des indications concrètes et opérationnelles, à la croissance économique européenne", a-t-il indiqué. "Sauf changement de dernière minute, la France et l'Allemagne ne devraient pas en faire partie", a ajouté Mario Monti, qui n'a en revanche pas donné le nom des pays signataires.
"Nous verrons le 1er mars une Union européenne qui concentre plus d'énergie sur la croissance, une fois la parenthèse grecque fermée, espérons qu'elle le soit à ce moment-là, au moins dans ses aspects les plus dramatiques", a-t-il souhaité. "L'Italie a besoin de croissance, l'Italie ne peut pas croître seule, l'Italie a besoin que l'Europe reconnaisse le besoin qu'elle a de croissance", a encore insisté le président du Conseil italien.

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