TOUT EST DIT

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jeudi 19 janvier 2012

François Hollande : la stratégie espagnole

Peu de charisme, programme flou, profil bas : le conservateur Rajoy a pourtant gagné les élections en Espagne...
 "On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment." Comme François Hollande, Mariano Rajoy semblait avoir fait de ce vieil adage du cardinal de Retz une règle de conduite. Durant la campagne électorale précédant les élections du 20 novembre dernier, ce conservateur couleur de muraille s'est ingénié à gommer toute aspérité, à entretenir un flou artistique sur son programme. Ce Galicien pur jus illustrait à merveille la vieille blague madrilène : "Savez-vous comment on reconnaît si un homme sur une échelle est un Galicien ? On ne sait jamais s'il monte ou s'il descend."
François Hollande a de troublants points communs avec Mariano Rajoy. Tous deux sont des candidats par défaut. François Hollande a bénéficié du naufrage de DSK. Mariano Rajoy du retrait fracassant de José María Aznar - à la Jospin - après la défaite du Parti populaire en 2003. Tous deux sont des hommes d'appareil, préférant la synthèse oecuménique aux excommunications majeures. Tous deux détestent les conflits ouverts. Tous deux ont une passion pour le football. Et tous deux, sur le fond, ne se différencient guère de leurs adversaires malgré les envolées militantes et les rodomontades de rigueur.

En France, comme en Espagne, l'inévitable rigueur

Mariano Rajoy, depuis son élection au poste de Premier ministre, ne fait que poursuivre la politique de rigueur de Zapatero qui, dès 2010, avait administré un remède de cheval à l'Espagne : baisse du salaire des fonctionnaires, blocage des retraites. Et avait institué en 2011 la "règle d'or" interdisant, à terme, les budgets en déséquilibre. Il y a fort à parier que François Hollande, s'il est élu, ne pourra que marcher dans les pas de Nicolas Sarkozy en matière de discipline budgétaire. Les rétropédalages actuels sur les postes d'enseignants ou les retraites n'en sont que les signes avant-coureurs.
Reste que la politique n'est pas une science exacte. Et que vérité au-delà des Pyrénées n'est pas nécessairement vérité en deçà...

HOLLANDE QUI A AUTANT DE CHARISME QU'UNE MOULE, MÊME AVEC DES FRITTES, EST PITOYABLE.
QUE PROPOSE-T-IL DE NEUF ? OÙ EN EST-IL DE SON SOCIALISME  ?

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