TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 3 décembre 2011

Vives critiques contre un billet "xénophobe" du "Point" contre Joly

L'association SOS Racisme et le Front de Gauche ont dénoncé samedi 3 décembre un billet "xénophobe" de l'écrivain Patrick Besson, paru cette semaine dans Le Point, et qui moque l'accent de la candidate franco-norvégienne à l'élection présidentielle Eva Joly pour Europe Ecologie-Les Verts.

"Zalut la Vranze !", écrit Patrick Besson en se mettant dans la peau d'une Eva Joly élue à la présidence de la République à la suite de la mort accidentelle de tous les candidats et qui menace de "mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui s'élèfera gontre la falitité du scrudin hisdorique te mai 2012".
"RÉACTIVE LE SPECTRE DU 'BOCHE'"
Il s'agit d'un édito "indigne", selon SOS Racisme qui dénonce "la dérive nauséabonde du texte, tournant en 'dérision' l'accent d'une candidate à l'élection présidentielle". Pour l'association, "ce pamphlet ne relève pas de la simple maladresse ou d'un humour (des plus douteux) mais bien d'une vision à connotation xénophobe", dans la lignée de celui de "l'extrême droite française" qui, "à la fin du XIXe siècle, attaquait Léon Gambetta sur son accent toulousain". SOS Racisme demande au Point de "ne pas laisser une telle initiative sans suite".
"Je sors consterné de la lecture du billet de Patrick Besson sur Eva Joly dans Le Point de cette semaine où il invente un discours de présidente ridiculisée par un accent norvégien (ou allemand ?)", écrit François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dans un communiqué.
"En réactivant le spectre du 'boche' au détriment d'une compatriote, M. Besson fait preuve d'une xénophobie insupportable. Il manifeste un communautarisme atterrant en effaçant les propos d'Eva Joly derrière son origine", estime François Delapierre. "Il sous-entend que les Français nés ailleurs ne sont pas des citoyens à part entière. Il souffle sur les braises de l'affrontement entre les peuples alimenté par la crise comme par la dérive autoritaire de l'Union Européenne. Ce n'est pas simplement grotesque, c'est criminel", conclut-il.

C'EST BIEN NUL TOUT CE VERBIAGE.

0 commentaires: