TOUT EST DIT

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jeudi 17 novembre 2011

Le gouvernement de Lucas Papadémos obtient la confiance du Parlement

Le nouveau gouvernement d'union nationale dirigé par Lucas Papadémos a obtenu la confiance du Parlement, mercredi 16 novembre, première étape de sa lourde tâche pour sortir le pays de l'ornière. Grâce à une confortable majorité de 255 voix sur les 300 députés présents, ce vote devrait mettre un terme au débat parlementaire qui a suivi la nomination de l'économiste vendredi à la tête d'une coalition réunissant socialistes, droite et extrême droite.

En faisant le plein des voix, le nouvel exécutif entend montrer aux Européens l'engagement de la Grèce à respecter la feuille de route fixée par ses créanciers, même si elle est douloureuse pour les Grecs. Dans son discours aux députés, avant le vote, le premier ministre s'était dit "optimiste" de voir la zone euro "surmonter ses difficultés". M. Papadémos a souligné également à cette occasion qu'il fallait "des interventions plus radicales, avec un renforcement de la marge d'actions du Fonds européen de stabilité financière (FESF)".

NÉGOCIATIONS SUR L'EFFACEMENT DE LA DETTE GRECQUE

M. Papadémos doit maintenant rencontrer le président de l'Institut de la finance internationale (IIF), Charles Dallara, pour entamer officiellement les négociations sur le délicat programme d'effacement de la dette nationale. Signe de l'urgence de la situation, le dirigeant de l'IIF a spécialement fait le déplacement dans la capitale grecque pour y rencontrer au plus vite les dirigeants du pays, retenus à Athènes par le scrutin parlementaire.

M. Dallara doit également s'entretenir avec le ministre des finances, Evangélos Venizélos, qui avait qualifié vendredi "d'urgent le lancement, officiel et public" de la procédure d'effacement partiel de la dette grecque. Au total, le programme d'échange d'obligations comportant une perte de 50 % pour les créanciers privés doit permettre de réduire la dette publique à 120 % du produit intérieur brut du pays en 2020 contre plus de 160 % actuellement.

MANIFESTATIONS PRÉVUES JEUDI

M. Venizélos déposera dès vendredi au Parlement le projet de budget 2012, garant de l'engagement de la Grèce à respecter les règles d'assainissement imposées par ses créanciers. Il devrait décliner les nombreuses mesures d'austérité déjà votées, comme la mise en chômage technique de milliers d'employés du secteur public.

La dénonciation de ces sacrifices devrait figurer en bonne place dans les manifestations de gauche organisées jeudi pour commémorer la répression, le 17 novembre 1973, de la révolte estudiantine contre la junte des colonels.

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