TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 28 octobre 2011

Les deux visages de Janus-Sarkozy

La crise nous l'a changé ! C'est un Nicolas Sarkozy grave, pondéré, presque force tranquille, qui a commenté le sommet de Bruxelles, à la fois soulagé et regonflé par l'accord conclu à l'arraché pour sauver l'euro. Un exercice de pédagogie à chaud dont il s'est acquitté avec maîtrise, non sans une certaine dramatisation rétrospective. On a évité « l'inimaginable » ! Sans surprise, il s'est glissé dans le costume de président-qui-tient-bon-la-barre-dans-la-tempête, multipliant des mots (devoir, courage, vérité) puisés dans la geste gaullienne, et livrant un vif plaidoyer européen, d'une tonalité moins gaulliste cette fois. Un président qui mouille le maillot. Attendu certes sur le décryptage du compromis européen, il l'était surtout sur les conséquences de la crise financière sur la vie des Français. Car ils seront touchés au portefeuille. Nicolas Sarkozy les a préparés à un nouveau plan d'austérité, n'en prononçant pas le mot mais y pensant très fort. Il laisse à François Fillon, traité aux petits oignons hier soir, la tâche d'annoncer les mauvaises nouvelles. Un président protecteur, garant du modèle social français qui ne pourra être préservé qu'au prix d'une politique de rigueur sans faiblesse. Le dogme sarkozyste reste inchangé : travailler plus, dépenser moins. Le pédagogue s'est fait plus piquant à mesure qu'on l'éloignait de l'Europe, même mordant quand avec une volupté évidente il a étrillé les 35 heures, carrément puncheur quand on lui a tendu le plat des affaires. Le naturel revenait au galop. Lisant son agacement envers le « système médiatique », on se disait alors qu'il n'avait pas tant changé que cela...
La crise nous l'a changé ! C'est un Nicolas Sarkozy grave, pondéré, presque force tranquille, qui a commenté le sommet de Bruxelles, à la fois soulagé et regonflé par l'accord conclu à l'arraché pour sauver l'euro. Un exercice de pédagogie à chaud dont il s'est acquitté avec maîtrise, non sans une certaine dramatisation rétrospective. On a évité « l'inimaginable » ! Sans surprise, il s'est glissé dans le costume de président-qui-tient-bon-la-barre-dans-la-tempête, multipliant des mots (devoir, courage, vérité) puisés dans la geste gaullienne, et livrant un vif plaidoyer européen, d'une tonalité moins gaulliste cette fois. Un président qui mouille le maillot. Attendu certes sur le décryptage du compromis européen, il l'était surtout sur les conséquences de la crise financière sur la vie des Français. Car ils seront touchés au portefeuille. Nicolas Sarkozy les a préparés à un nouveau plan d'austérité, n'en prononçant pas le mot mais y pensant très fort. Il laisse à François Fillon, traité aux petits oignons hier soir, la tâche d'annoncer les mauvaises nouvelles. Un président protecteur, garant du modèle social français qui ne pourra être préservé qu'au prix d'une politique de rigueur sans faiblesse. Le dogme sarkozyste reste inchangé : travailler plus, dépenser moins. Le pédagogue s'est fait plus piquant à mesure qu'on l'éloignait de l'Europe, même mordant quand avec une volupté évidente il a étrillé les 35 heures, carrément puncheur quand on lui a tendu le plat des affaires. Le naturel revenait au galop. Lisant son agacement envers le « système médiatique », on se disait alors qu'il n'avait pas tant changé que cela...

0 commentaires: