TOUT EST DIT

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dimanche 24 juillet 2011

Sarkozy, le rebond

Le chef de l’État gagne six points dans le baromètre Ifop-JDD. Son style plus sobre lui vaut les faveurs des retraités, commerçants et artisans. 

Dans sa course contre la montre pour reconquérir les faveurs des Français, Nicolas Sarkozy regagne de précieux points. Six en un mois. Il passe de 30 à 36 % de Français satisfaits de son action selon le Baromètre Ifop/JDD. Certes, 64 % des personnes interrogées se déclarent mécontentes. Mais avec ce quatrième mois de hausse consécutive, le chef de l’État sort de l’hiver. Après avoir battu pendant des mois et des mois des records d’impopularité, il retrouve des couleurs. "À neuf mois de la présidentielle, le film devient meilleur pour le Président. Il regagne huit points depuis le mois d’avril. Il n’avait plus connu pareille progression depuis octobre 2008 et le début de la crise financière", explique Frédéric Dabi, directeur de l’Ifop.
Sa stratégie de représidentialisation commence à porter ses fruits. Nicolas Sarkozy vient d’enchaîner de bonnes séquences régaliennes : l’annonce du retrait des soldats d’Afghanistan, le 14-Juillet et le sauvetage de la zone euro. Le tout avec un style plus sobre, une image moins agressive et une communication mieux maîtrisée. "Cela ne sert à rien de surjouer dans des dossiers comme celui de l’euro. L’action parle d’elle-même", se réjouit-on à l’Élysée oubliant au passage que Sarkozy faisait exactement le contraire au début de son quinquennat. Il lui aura donc fallu quatre ans pour tirer les leçons de ses erreurs et se glisser, enfin, dans les habits traditionnels du président de la République.
Cela se mesure directement dans les résultats de l’enquête Ifop/JDD. Il progresse de manière significative chez les retraités (repassant au-dessus des 50 %) et chez les commerçants et artisans. Des "clientèles" de droite qui exprimaient, jusqu’à présent, leur déception.

Les sondages le donnent toujours battu au second tour

Nicolas Sarkozy profite aussi de la rebipolarisation gauche/droite à mesure que la primaire socialiste entre dans le vif du sujet. "Combien de fois ai-je entendu ces dernières semaines des électeurs me répéter 'heureusement qu’on l’a'", rapporte un ancien ministre. L’électorat sarkozyste commence à se remobiliser. Le Président regagne onze points chez les sympathisants UMP. Plus surprenant, il progresse de neuf points auprès de ceux du MoDem. Avant d’entamer la dernière ligne droite de son quinquennat, le chef de l’État redevient leader dans toutes les formations de droite. "Ça conforte sa stratégie. Les candidatures Borloo et Villepin ne servent à rien. Nicolas est persuadé qu’il peut refaire 31 % au premier tour s’il est seul à droite", estime un de ses proches.
Pour l’instant, le compte n’y est pas. Les sondages d’intentions de vote ne lui accordent pas plus de 25 % des suffrages au premier tour et le candidat socialiste est toujours donné gagnant. Selon l’enquête Ifop pour France Soir parue cette semaine, le chef de l’État serait défait au second tour par François Hollande (57 % contre 43 %) ou Martine Aubry (53 % contre 47 %). Féru de cyclisme et fan du Tour de France, Sarkozy attend les étapes de montagne pour attaquer. Il sait que la bataille présidentielle commencera véritablement au début de l’année 2012.

IL EST TEMPS QUE LES FRANÇAIS SE RENDENT COMPTE DU COURAGE QU'A CE MEC, ENTRE LA CRISE FINANCIÈRE DE 2008 ET LES DETTES SOUVERAINES EUROPÉENNES, IL N'Y A PAS D' AUTRE HOMME POLITIQUE QUI EUT ÉTÉ CAPABLE FAIRE FACE  À TANT DE FRONTS CUMULÉS, SANS PARLER DE LA GOUVERNANCE D'UN PAYS COMME LA FRANCE 
( Où Il y a tout de même 60% d'abrutis).

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