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dimanche 24 juillet 2011

Grèce: "le chemin est long" (Papoulias)

L'accord de la zone euro sur un nouveau plan d'aide à la Grèce est une avancée pour l'intégration européenne mais "le chemin est encore long", a affirmé dimanche le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias.

"Après un grand retard pris, un pas a été fait pour l'intégration européenne mais le chemin est long", a souligné M. Papoulias à l'occasion de la célébration des 37 ans depuis la restauration de la démocratie en Grèce après la chute de la dictature des colonels, le 24 juillet 1974.

Après avoir accordé en 2010 une première aide à la Grèce, la zone euro a décidé jeudi à Bruxelles de soutenir le pays avec un deuxième paquet d'environ 160 milliards d'euros pour alléger sa dette colossale et empêcher une contagion de la crise à d'autres pays européens. Réitérant que la Grèce "se trouve à un point crucial", M. Papoulias a incité les autorités à lutter contre l'évasion fiscale, problème endémique dans le pays et "faire payer ceux qui cachent leurs revenus ou qui ont des comptes bancaires lourds à l'étranger".

"L'enjeu est d'instaurer des règles de démocratie économique. Les salariés et les retraités ont déjà payé beaucoup", a lancé M. Papoulias faisant allusion à la hausse des impôts et des taxes après la rigueur stricte imposée depuis le début de la crise en 2010. "Il faut activer la législation sur le blanchiment d'argent et lever le secret bancaire quand les revenus déclarés et la fortune d'un contribuable sont disproportionnés", a dit M. Papoulias.

Le président a estimé que "la crise économique était devenue une crise politique" et que "certains faisaient en sorte qu'elle devienne aussi une crise de la démocratie".
L'Etat doit veiller à "la justice sociale et avoir un plan pour dissuader les tensions sociales incontrôlables", a-t-il ajouté. Lors des manifestations des milliers de personnes à Athènes fin juin contre un nouveau programme d'austérité, la police a été fortement critiquée par les partis, les médias et les associations des droits de l'Homme pour l'usage de gaz lacrymogènes "disproportionné" causant environ 200 blessés.

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