TOUT EST DIT

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samedi 16 juillet 2011

L'UE trouve finalement une date pour enrayer la crise de la dette

Le sommet extraordinaire européen visant à trouver des solutions à la contagion de la crise grecque aura finalement lieu le 21 juillet.

Les dirigeants des pays de la zone euro vont se réunir le 21 juillet à Bruxelles pour un sommet extraordinaire afin de décider d'un nouveau plan d'aide à la Grèce et d'essayer d'enrayer la contagion de la crise de la dette, a annoncé vendredi le président de l'UE. "J'ai décidé de convoquer une réunion des dirigeants des États de la zone euro jeudi 21 juillet, à 12 heures, à Bruxelles", a déclaré Herman Van Rompuy dans un communiqué.
"Notre ordre du jour sera la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble et le futur financement du programme (d'aide) grec", a-t-il précisé. "J'ai demandé notamment aux ministères des Finances (de l'Union monétaire) de faire avancer le travail préparatoire" sur ces points, a ajouté Herman Van Rompuy. Le fait que le président de l'UE fixe une date pour la réunion signifie que les pays de la zone euro sont proches d'un accord pour surmonter leurs divergences sur le sujet à l'origine de la récente poussée de fièvre : la mise au point d'un deuxième programme de prêts promis à Athènes pour mettre le pays à l'abri jusqu'à mi-2014, au moins, et la manière d'y faire participer les créanciers privés du pays.
Un nouveau programme
Vendredi, le gouvernement allemand a encore insisté sur la nécessité de parvenir à une solution sur ce point avant d'envisager une réunion au plus haut niveau. "Ce n'est pas une rencontre en soi qui aidera la Grèce, c'est un nouveau programme", a estimé à Berlin le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, Steffen Seibert. "Une réunion n'aura lieu que si elle fait sens et si elle est nécessaire", a-t-il ajouté.
L'Allemagne, soutenue par les Pays-Bas ou encore la Finlande, insiste pour que le secteur privé - banques, compagnies d'assurances et fonds d'investissement - verse cette fois son écot. La Banque centrale européenne (BCE), la France mais aussi tous les pays de la zone euro actuellement dans le collimateur des marchés, en raison de leur situation budgétaire instable, sont très réservés. Ils redoutent une aggravation de la contagion de la crise.
Fonds de secours de la zone euro
Plusieurs options sont à l'étude pour financer le deuxième plan d'aide à la Grèce : il est question que le fonds de secours de la zone euro (FESF) donne au pays les moyens de racheter sa propre dette auprès des investisseurs, de faire en sorte que les créanciers échangent leurs titres obligataires contre d'autres à échéance plus longue ou encore qu'ils réinvestissent l'argent qu'ils ont prêté à Athènes dans de nouvelles obligations, lorsque les titres arrivent à échéance.
Selon un diplomate, la formule finale pourrait même être une combinaison des trois. Des travaux se poursuivent sur ces points entre les directeurs du Trésor des différents pays de la zone euro. L'Europe a promis un deuxième plan d'aide à la Grèce, d'un montant similaire au premier (110 milliards d'euros) décidé en 2010 par l'UE et le Fonds monétaire international, mais qui ne suffit déjà plus à empêcher la faillite du pays.
Les tergiversations des dirigeants européens depuis des semaines ont créé l'incertitude sur les marchés et ont contribué aux turbulences depuis une semaine, les taux des emprunts d'État à 10 ans de l'Italie s'envolant.

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