TOUT EST DIT

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samedi 16 juillet 2011

Démagogie : Martine Aubry remet une louche « d’égalité réelle »

Plus peut-être que ses petits camarades socialistes, Martine Aubry est friande des formules creuses démagogiques. L’inventrice de la « société du care » souhaite désormais instaurer « l’égalité réelle » en France. Comprenne qui pourra…

« Egalité réelle » ? Et pourquoi pas la « liberté véritable » ou la « fraternité authentique » ? En jouant avec les mots de la sorte, Martine Aubry démontre qu’elle est rompue aux exercices politiciens et que quand la gauche n’a rien à dire et à proposer, elle énonce des slogans pleins de bons sentiments… mais parfaitement creux.

Martine Aubry nous avait déjà sorti sa « société du care »… que la crise de la dette grecque et ses soubresauts européens ont poussé à ranger dans les placards de l’histoire. Avec « l’égalité réelle » elle continue à enfoncer des portes ouvertes et à prendre les électeurs de gauche pour des idiots.

Le PS n’a-t-il rien d’autre en stock que les invocations divinatoires sur une « égalité réelle » que Martine Aubry se garde bien de définir (il faudrait sinon expliquer comment elle compte l’atteindre) ou les éternels jérémiades anti-sarkozy (« on va vous en débarrasser », l’homme des complots et autres absurdités) ?

La candidature de Martine Aubry ressemble en tout cas pour l’instant à s’y méprendre à celle d’Eva Joly. Un discours radical et sectaire pour flatter les militants… avant de se fracasser contre un mur (nommé réalité) en 2012 ?



« Egalité réelle » et autres niaiseries du Parti socialiste

Après la « gauche solidaire » et la « société du care », le Parti socialiste à la sauce Martine Aubry vient de nous dégoter une nouvelle niaiserie parfaitement vide de sens, « l’égalité réelle ». La recherche d’idées semble douloureuse rue de Solférino…

Les socialistes aiment à associer des concepts qui n’ont rien à voir et en faire des slogans dégoulinant de bons sentiments mais totalement creux et déconnectés des réalités de notre société.

Le concept « d’égalité réelle », dont personne ne sait exactement ce qu’il veut dire et en quoi il est censé aider à bâtir le programme socialiste, a pourtant fait l’objet d’une âpre lutte entre réformistes et radicaux.

Ce sont les radicaux, menés par Benoît Hamon (lui-même piloté par Martine Aubry), qui ont eu gain de cause et le PS a adopté un texte « bisounours » pour fonder une société où « on serait tous copains ».

Les réformateurs du parti, un peu fatigués des illuminations qui entrainent la défaite, auraient bien aimé que l’on ne déterre pas cette « égalité réelle » qu’il faudra assumer pendant la campagne… voire pendant le quinquennat à venir en cas de victoire.

Manuel Valls, François Hollande et quelques autres Mohicans du sérieux dans la maison socialiste, ont donc tout fait pour éviter la sortie de cette plateforme pavée de bonnes intentions, mais totalement utopiques et non chiffrées… Pas vraiment un gage de sérieux pour un parti qui se proclame de gouvernement…

 

 

 

 

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