TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 18 juin 2011

Le nouveau gouvernement vise à apaiser la grogne sociale, selon la presse

Le nouveau gouvernement grec choisi par le Premier ministre, Georges Papandréou, vise à apaiser la grogne sociale et politique, ont estimé samedi plusieurs quotidiens grecs.
Vendredi, M. Papandréou a remanié son gouvernement en nommant un nouveau ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, son ancien rival au sein du Pasok (Parti socialiste), qui a remplacé Georges Papaconstantinou, un technocrate, artisan de l'aide financière internationale à la Grèce en 2010.
Selon Ta Néa (progouvernemental) "M. Papandréou a renversé le climat au sein de son parti". "Le nouveau gouvernement doit gérer la grogne sociale qui ne cesse d'augmenter et les pressions de l'étranger".
"Le pari du nouveau gouvernement est d'aller plus vite pour surmonter l'impasse économique", poursuit le quotidien.
Pour Kathimérini (libéral), "le gouvernement Papandréou-Vénizélos" constitue une réponse à "l'angoisse (régnant) sur l'adoption par le Parlement du projet de loi budgétaire de moyen terme (2012-2015)" d'ici fin juin. Ce projet est très contesté par l'opposition et les syndicats en raison des mesures d'austérité prévues.
"M. Papandréou a été contraint de sacrifier certains de ces proches collaborateurs" pour renouer les liens au sein de son parti, souligne le journal.
Kathimérini relève que "l'effort pour un consensus national avec l'opposition de droite doit continuer", alors que mercredi M. Papandréou et le dirigeant de la droite, Antonis Samaras n'ont pu se mettre d'accord sur la politique économique.
Mais pour Elefthéros Typos (droite), "le nouveau gouvernement est un gouvernement à court terme et le Premier ministre devrait prochainement avoir recours aux élections anticipées".
Elefthérotypia (gauche) doute que le nouveau gouvernement puisse convaincre la société.
"La question est (de savoir) si les nouveaux ministres peuvent changer la politique économique, comme l'exige la société", ce qui est peu probable: cette politique "est la condition pour que les créanciers du pays", l'Union européenne et le Fonds monétaire international, poursuivent l'aide à la Grèce, selon ce quotidien.

0 commentaires: