Les juges de la Cour de révision n’ont pris qu’une poignée de minutes et quelques mots pour renvoyer Dany Leprince en prison – et puis ils sont vite partis, comme des voleurs... Il y a neuf mois, leurs collègues de la chambre d’à-côté avaient rendu sa liberté à Dany Leprince, après seize années derrière les barreaux. Et ils lui avaient donné l’espoir, c’est humain, d’une innocence enfin reconnue. Mais non, la révision n’aura pas lieu, et en prime, Dany Leprince devra remâcher sa déception en prison. Cruauté, ou inconscience ? On plaint le simple juge du rang, soucieux de son métier, qui subissait déjà le souvenir d’Outreau, l’hostilité de notre Président et le manque de moyens. Il devra demain assumer en plus la scandaleuse incohérence de la Cour de révision. Quant aux juges de cette Cour, on leur enverrait volontiers le gorille Georges Brassens – sans cruauté aucune.
jeudi 7 avril 2011
Cruauté
Les juges de la Cour de révision n’ont pris qu’une poignée de minutes et quelques mots pour renvoyer Dany Leprince en prison – et puis ils sont vite partis, comme des voleurs... Il y a neuf mois, leurs collègues de la chambre d’à-côté avaient rendu sa liberté à Dany Leprince, après seize années derrière les barreaux. Et ils lui avaient donné l’espoir, c’est humain, d’une innocence enfin reconnue. Mais non, la révision n’aura pas lieu, et en prime, Dany Leprince devra remâcher sa déception en prison. Cruauté, ou inconscience ? On plaint le simple juge du rang, soucieux de son métier, qui subissait déjà le souvenir d’Outreau, l’hostilité de notre Président et le manque de moyens. Il devra demain assumer en plus la scandaleuse incohérence de la Cour de révision. Quant aux juges de cette Cour, on leur enverrait volontiers le gorille Georges Brassens – sans cruauté aucune.
Les juges de la Cour de révision n’ont pris qu’une poignée de minutes et quelques mots pour renvoyer Dany Leprince en prison – et puis ils sont vite partis, comme des voleurs... Il y a neuf mois, leurs collègues de la chambre d’à-côté avaient rendu sa liberté à Dany Leprince, après seize années derrière les barreaux. Et ils lui avaient donné l’espoir, c’est humain, d’une innocence enfin reconnue. Mais non, la révision n’aura pas lieu, et en prime, Dany Leprince devra remâcher sa déception en prison. Cruauté, ou inconscience ? On plaint le simple juge du rang, soucieux de son métier, qui subissait déjà le souvenir d’Outreau, l’hostilité de notre Président et le manque de moyens. Il devra demain assumer en plus la scandaleuse incohérence de la Cour de révision. Quant aux juges de cette Cour, on leur enverrait volontiers le gorille Georges Brassens – sans cruauté aucune.
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