Une balle de carabine et des menaces visant Éric Woerth ont été reçues vendredi à la mairie de Chantilly (Oise), ville dont le ministre du Travail est le maire, a-t-on appris samedi auprès de la gendarmerie.
Ce sont les services du maire qui ont ouvert le pli contenant une balle de petit calibre et une lettre destinée expressément à Éric Woerth. Il s'agit de "menaces d'intimidation", a souligné un enquêteur, sans autres précisions, confirmant une information du Parisien. Le parquet de Senlis a ouvert une information judiciaire. Le ministre, retenu au Parlement pour le débat sur la réforme des retraites, ne se trouvait pas en mairie vendredi.
Des dizaines de lettres de menaces, parfois accompagnées d'une balle et postées dans le Midi, avaient été adressées entre fin 2008 et mi-2009 par une mystérieuse "cellule 34" à des ministres ou personnalités de droite, dont le président Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Bernard Kouchner et Christine Albanel. Un homme de 51 ans, handicapé sans emploi et sociétaire d'un club de tir de l'Hérault, avait été interpellé en septembre et mis en examen pour "menaces de mort matérialisées par des écrits et objets" et "infraction à la législation sur les munitions" après avoir reconnu être l'auteur des menaces. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en octobre 2009.
samedi 11 septembre 2010
Éric Woerth reçoit une lettre de menaces accompagnée d'une balle de carabine
ALLEZ, QU'ON EN FINISSE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE, LÂCHONS LES VRAIS TUEURS À GAGES, PUISQUE LA PRESSE NE SUFFIT PLUS POUR ASSASSINER UN HOMME.
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