Ce monde est fou... Il suffit qu'un illuminé décide au fin fond de la Floride de brûler un Coran pour que la planète s'embrase. Il y aurait bien sûr une solution : faire taire ce Terry Jones, le dépasteuriser, le mettre en prison ou à l'asile. Mais non, chacun jusqu'aux plus puissants semble prendre sa démence au sérieux, et court à son chevet le prier gravement de ne pas allumer le brasier. Et Terry Jones parlemente, menace, négocie et vitupère, la moustache en bataille. On ne sait encore comment se terminera cette tragique pantalonnade. Elle a au moins le mérite de nous faire souvenir que le progrès, la civilisation, sont de grands mots très fragiles. Que la connerie, puisqu'il faut l'appeler par son nom, est également répartie entre toutes les formes de croyance - et d'incroyance. Et qu'on la reconnaît toujours à ça : elle ose tout.
samedi 11 septembre 2010
Brasier
Ce monde est fou... Il suffit qu'un illuminé décide au fin fond de la Floride de brûler un Coran pour que la planète s'embrase. Il y aurait bien sûr une solution : faire taire ce Terry Jones, le dépasteuriser, le mettre en prison ou à l'asile. Mais non, chacun jusqu'aux plus puissants semble prendre sa démence au sérieux, et court à son chevet le prier gravement de ne pas allumer le brasier. Et Terry Jones parlemente, menace, négocie et vitupère, la moustache en bataille. On ne sait encore comment se terminera cette tragique pantalonnade. Elle a au moins le mérite de nous faire souvenir que le progrès, la civilisation, sont de grands mots très fragiles. Que la connerie, puisqu'il faut l'appeler par son nom, est également répartie entre toutes les formes de croyance - et d'incroyance. Et qu'on la reconnaît toujours à ça : elle ose tout.
Ce monde est fou... Il suffit qu'un illuminé décide au fin fond de la Floride de brûler un Coran pour que la planète s'embrase. Il y aurait bien sûr une solution : faire taire ce Terry Jones, le dépasteuriser, le mettre en prison ou à l'asile. Mais non, chacun jusqu'aux plus puissants semble prendre sa démence au sérieux, et court à son chevet le prier gravement de ne pas allumer le brasier. Et Terry Jones parlemente, menace, négocie et vitupère, la moustache en bataille. On ne sait encore comment se terminera cette tragique pantalonnade. Elle a au moins le mérite de nous faire souvenir que le progrès, la civilisation, sont de grands mots très fragiles. Que la connerie, puisqu'il faut l'appeler par son nom, est également répartie entre toutes les formes de croyance - et d'incroyance. Et qu'on la reconnaît toujours à ça : elle ose tout.
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