TOUT EST DIT

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mercredi 13 mai 2009

En 2010, 34.000 fonctionnaires ne seront pas remplacés

Selon Les Echos, 68.500 salariés de la Fonction publique partiront en retraite l'an prochain. Or, comme l'a promis Nicolas Sarkozy, un départ sur deux ne sera pas remplacé. Avec à la clé, une économie nette de près de 500 millions d'euros.

Avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le gouvernement prévoit la suppression de 33 à 35.000 postes de fonctionnaires d'Etat dans le budget 2010, rapporte le quotidien Les Echos . Un chiffre que n'a ni confirmé ni infirmé le ministère de la Fonction publique, lequel a en revanche confirmé le maintien de la règle du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la Fonction publique d'Etat.

Selon les Echos, Bercy prévoit le départ à la retraite de 68.500 fonctionnaires d'Etat en 2010, ce qui conduirait, selon la stricte application mécanique de cette règle, à une suppression de postes comprise «entre 33.000 et 35.000». Des chiffres qui génèreraient une économie nette de 478 millions d'euros pour l'Etat.

Comme prévu, le taux de non-remplacement continue d'augmenter il était de 33% en 2008 et de 44% en 2009. C'est d'ailleurs l'un des principaux combats des huit organisations syndicales qui, depuis plusieurs mois, multiplient les journées d'actions et de manifestations pour la défense du service public et de l'emploi public. Mais dans un pays où les salaires et retraites des fonctionnaires représentent 43% des dépenses de l'Etat, la réduction des effectifs demeure la pierre angulaire de la maîtrise des dépenses publiques. Nicolas Sarkozy et le ministre de la Fonction publique Eric Woerth ont d'ailleurs répété à plusieurs reprises qu'ils ne reviendraient pas sur la règle du non remplacement d'un départ à la retraite sur deux, inscrite dans la Révision générale des politiques publiques.

«Faudrait-il par exemple arrêter le non-remplacement des départs à la retraite à cause de la crise ? On ne résout pas une crise, aussi importante soit-elle, en créant des dépenses pérennes pour 30 ans, déclarait encore lundi Eric Woerth lors d'un colloque. «La modernisation de la fonction publique est indispensable. Avec les nombreux départs à la retraite, il y a une opportunité démographique unique de la réaliser sans drame: s'arrêter n'aurait aucun sens», disait-il.

L'Enseignement supérieur et la Justice relativement épargnés

Reste à savoir quels seront les secteurs de la fonction publique les plus touchés par ce quota drastique de non-remplacement. Selon Les Echos, si l'Enseignement supérieur et la Justice devraient être relativement épargnés, plus de 50% des fonctionnaires quittant les ministères des Finances, de la Défense, du Développement durable ou encore des Affaires étrangères ne devraient pas être remplacés. En charge du Budget, Eric Woerth a commencé à rencontrer les principaux ministres et écouter les demandes de chacun, tandis que François Fillon devraient présider les ultimes arbitrages courant juillet.

Il est temps que la France rejoigne la moyenne Européenne pour le nombre de ses fonctionnaires.
Mais c'est un mal structurel et intellectuel, quand on demande à un jeune français ce qu'il voudra faire plus tard, la moitié répond : FONCTIONNAIRE.

QUELLE INSULTE À L'INTELLIGENCE !!!

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