TOUT EST DIT

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mardi 1 décembre 2009

Les routiers appellent à la grève

Une grève reconductible, à partir du 13 décembre, est envisagée par les routiers qui souhaitent faire entendre leurs revendications au patronat. Ils demandent, entre autres, une revalorisation de leurs salaires et une généralisation du 13e mois.

Et si les routiers décidaient de bloquer la tournée du Père Noël? A l'appel de cinq syndicats (CGT, CFTC, CFDT, FO et CFE-CGC), les quelque 500 000 salariés du transport routier de marchandise et de la logistique pourraient cesser le travail à partir du 13 décembre à 21h30. Et ce, "pour une durée illimitée", a précisé le responsable de la CGT, Richard Jaubert, lors d'une conférence de presse. A travers cette menace de grève reconductible, les routiers exigent une revalorisation de leur profession, passant avant tout par une hausse des salaires.

Les syndicats dénoncent en effet le gel des salaires depuis deux ans, justifié par le patronat par les conséquences de la crise sur le secteur. Ils demandent également une augmentation de 3% des frais de déplacement, des grilles d'ancienneté identiques, une protection sociale conventionnelle ainsi qu'une généralisation du 13e mois.
Blocage d'entreprises et de marchandises

Et pour faire entendre leurs revendications, les routiers sont déterminés à employer les grands moyens, en bloquant des sociétés et des zones industrielles, sans toutefois donner tous les détails de leur action. Il semblerait pourtant que Noël soit dans leur collimateur. "On va appuyer sur les entreprises et les marchandises liées aux fêtes de Noël", a indiqué Richard Jaubert, précisant qu'aucune décision n'avait pour l'heure été prise concernant les dépôts pétroliers.

A la suite de cet appel à la grève, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, a déclaré, mardi dans un communiqué, qu'il "est urgent de trouver un accord afin de prévenir un conflit, qui ne peut être que néfaste au transport routier durement touché par la crise actuelle, à l’économie de notre pays et au bien-être de nos concitoyens."

En octobre dernier déjà, les routiers avaient bloqué une cinquantaine de plateformes logistiques, notamment à Alfortville, en région parisienne. L'intersyndicale se félicitait alors de ce "coup de semonce, qui peut devenir un tsunami". Pourtant les revendications – qui étaient les mêmes qu'aujourd'hui – n'avaient pas été entendues par le patronat.
DES EMMERDEMENTS EN PERSPECTIVES POUR LES FÊTES DE FIN D'ANNÉE

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