TOUT EST DIT

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mardi 27 octobre 2009

YES MEN - Quand les "béni oui-oui" refont le monde

Rigolos ou activistes, chacun les voit différemment, mais ils occupent le devant de la scène ! Leur crédo : parodier pour dénoncer… !

Ils sont deux
(Rédaction internationale) - Les YesMen ce sont Jacques Servin et Igor Vamos, duo d'activistes qui sévissent depuis les années 1990 au sein du collectif d'artistes RTMark. On ne sait pratiquement rien sur les deux hommes qui sont d'ailleurs mieux connus sous leurs pseudonymes : respectivement Andy Bichlbaum et Mike Bonanno. Leur credo : tourner en dérision des multinationales, des hommes politiques et autres organisations en mettant en scène de faux événements, sites Web ou conférences de presse. Les Yes Men expliquent qu'"ils veulent attirer l'attention". L'"identity correction" est leur mode d'action : l'un ou l'autre se fait passer pour un représentant officiel d'une organisation pour délivrer aux médias un message mettant en porte-à-faux ladite organisation.
Ils "refont le monde"
Leurs coups d'eclats sont nombreux et celèbres. Ce sont eux qui réalisent l'échange de boîtes vocales de poupées Barbie et G.I. Joe, l'intégration d'homme gays au jeu de simulation SimCopter, les fausses "unes" de journaux annonçant la "fin de la guerre en Irak" ou l'imminence de désastres naturels à New York. Ils se sont aussi fait passer pour des représentants de l'OMC, faisant l'apologie de l'esclavage, ou vantant le recyclage d'excréments pour le tiers-monde. Les réactions après coup sont souvent scandalisées mais sur le moment parfois surprenantes. Forts de leurs 20 ans d'expérience les Yes men ont collecté assez de matière pour refaire le monde. Dans The yes men fix the world (photo) les deux activistes anti-globalisation proposent un aperçu de leur culture jamming, en français "'détournement culturel" et notamment l'épisode qui a fait chuter l'action de la Dow Chemical, géant américain de l'industrie chimique, de 2 milliards de dollars. Le film est sorti un peu partout dans le monde en cette rentrée automnale.

Ils énervent la Chambre de commerce américaine
Leur dernier buzz a fait le tour des médias américains avant de se répandre sur le net. A quelques mois du sommet de Copenhague, le collectif a convoqué une fausse conférence de presse, lundi 19 octobre, en se faisant passer cette fois-ci pour des membres de la Chambre de commerce américaine. Cette dernière qui regroupe près de 3 millions d'entreprises est opposée à la politique climatique américaine en passe d'instaurer une limitation des émissions de gaz à effet de serre, exerçant pour défendre son point de vue une vaste action de lobbying. L'organisation patronale a évidemment démenti tout changement de cap.

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