TOUT EST DIT

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samedi 10 octobre 2009

Mis en cause dans une nouvelle polémique, Frédéric Mitterrand réplique

Il y a des semaines comme cela où rien ne va. Frédéric Mitterrand en sait quelque chose. Après la polémique sur son ouvrage La mauvaise Vie, le ministre de la culture est aux prises depuis vendredi avec un témoignage de moralité qu'il a apporté à deux hommes accusés de viol. Samedi, le ministre de la culture décide de contre-attaquer : Frédéric Mitterrand "se réserve le droit" d'aller devant la justice pour défendre "son honneur et sa réputation" explique-t-il dans une mise au point publiée samedi, après la divulgation du témoignage de moralité qu'il a apporté lors du procès de deux jeunes accusés de viol à la Réunion.
Vendredi, le Quotidien de la Réunion a révélé que le ministre de la culture était cité en tant que témoin de moralité dans un procès d'assises en appel qui se déroulera fin octobre à la Réunion où doivent comparaître trois hommes poursuivis pour le viol collectif d'une jeune fille de 16 ans. La révélation de ce témoignage intervient alors que le ministre, face à l'ampleur de la polémique sur son livre publié en 2005 déclenchée par le Front national, est venu s'expliquer jeudi dans le journal de 20 heures sur TF1.

M. Mitterrand avait apporté son témoignage à deux des accusés, dont l'un est son filleul, lors du premier procès devant la cour d'assises des mineurs de Saint-Denis-de-La-Réunion en mars dernier. Les trois hommes avaient été condamnés à des peines allant de 8 ans de prison à 15 ans de réclusion. Dans une interview au Journal du Dimanche samedi, le ministre a dit "ne plus supporter ces attaques". "C'est immonde ! (...) J'ai apporté mon témoignage sur la moralité d'une famille, celle de mon ancienne maquilleuse sur France 2". "Je suis indigné qu'on vienne me chercher sur cette affaire. Je le répète : c'est dégueulasse !", ajoute-t-il, jugeant que "ce qu'on (lui) fai(sait) était honteux".

A propos ce témoignage, le cabinet du ministre assure qu'"Il s'est engagé simplement personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion de ces jeunes après leur condamnation", ajoutant que "M. Mitterrand réprouve les faits qui sont d'une extrême gravité. Il s'est porté témoin de moralité pour les parents qu'il connaît de longue date et non pour leurs enfants".

Dans sa lettre à en-tête de la Villa Médicis, M. Mitterrand précisait qu'"en tant que directeur de l'Académie de France à Rome", il "s'engageait personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion". Il évoquait la possibilité de stages de formation à la Villa Médicis. Ces stages de formation sont non rémunérés, a souligné son cabinet. Interrogé sur le fait que cette lettre était à en-tête de la Villa Médicis, le cabinet du ministre a répondu qu'il s'agissait "de montrer qui vous êtes quand vous écrivez à un juge, sans plus". "La seule chose qu'on pourrait lui reprocher c'est quasiment un délit d'humanité", a-t-on ajouté. Dans cette lettre, M. Mitterrand écrivait en outre à propos des deux accusés: "Il sont assurément conscients de la gravité des faits qui leur sont reprochés".

NE POURRAIT-ON PAS LUI FOUTRE LA PAIX ? ET MIKAEL JACKSON ALORS, QU'A T-IL FAIT ?

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