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samedi 30 mai 2009

Merkel et Sarkozy, leaders préférés en Europe

SONDAGE - Dans quatre pays, les dirigeants français et allemand devancent leurs homologues britannique et italien.

Angela superstar ! Et Nicolas médaille d'argent. Selon le sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro auprès des quatre grands voisins de la France - Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne et Italie -, la gagnante de l'Europe-Académie des leaders de l'UE est la chancelière allemande. Ce n'est pas une surprise. Les eurobaromètres qui mesurent régulièrement la popularité des leaders européens donnent toujours la première place à l'Allemagne et, par conséquent, à sa chancelière.

Mais il est intéressant de noter qu'Angela Merkel conserve cette première place deux ans après l'arrivée de Nicolas Sarkozy, qui a illustré le fameux «retour de la France» dans le jeu européen. Si Angela Merkel régnait sans partage sur l'Europe en 2007, elle a conservé son avance, mais Nicolas Sarkozy a réduit l'écart. Avec le recul de quelques mois, on peut conclure que la présidence française de l'Union, dont l'UMP a fait l'argument central de sa campagne, n'a pas renversé la hiérarchie perçue par l'opinion dans les grands pays de l'Europe. Cette présidence du Conseil européen est pourtant jugée positivement par 60 % des personnes interrogées. Seuls les Britanniques jugent - à 62 % ! - qu'elle a été une «mauvaise chose» pour l'Europe.

Pérennité du couple franco-allemand

Au passage, on notera que seuls deux chefs de gouvernement sont populaires dans leur pays - Merkel et Berlusconi. Mais la chancelière emporte aussi la palme à l'extérieur, alors que président du Conseil italien bat des records d'impopularité dans les autres pays européens. Les Anglais, indécrottables eurosceptiques, et décidément de très mauvaise humeur, valident le palmarès des autres pays, mais avec une note bien plus sévère : si Angela Merkel est bien la première, elle n'enregistre que 44 % d'opinions positives.

Ce palmarès prend également acte de la pérennité du couple franco-allemand. L'Élysée se félicite d'ailleurs de cette «consécration» du rôle de l'axe Paris-Berlin dans l'Union européenne.

Sans surprise, Nicolas Sarkozy rallie avant tout les suffrages des pays latins. Et notamment des Espagnols, qui restent très positifs sur le président français, malgré l'amorce d'une polémique sur les propos supposés du président français sur «l'intelligence» de José Luis Zapatero. En réalité, aux yeux des Européens, c'est avant tout la modernité de Sarkozy qui se détache, avant tout à cause de son style beaucoup plus direct, de son divorce puis son mariage avec Carla Bruni. Le côté réformateur du chef de l'État arrive en revanche au dernier rang. Et ce sont les Anglais et les Allemands qui le jugent le moins pro-européen et le plus nationaliste.

C'est d'ailleurs dans ces pays que la presse s'est montrée particulièrement sévère depuis quelques mois, dénonçant le retour des habituels «stéréotypes» français : arrogance et jeu trop personnel.

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