TOUT EST DIT

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jeudi 14 mai 2009

Les engagements de Fillon

Dans une interview au Figaro, le premier ministre assure notamment que la fiscalité n'augmentera pas. Ses relations avec le président, les universités, la réforme de l'hôpital… Tour d'horizon de ses propos les plus marquants.

-La conjoncture : « Quelques éléments positifs permettent de croire (…) à une reprise lente en Europe en 2010. En France, l'inflation est très basse, la consommation résiste bien et les banques demeurent solides. Ce sont des signaux encourageants, mais rien n'est encore gagné, et nous ne sommes pas à l'abri de nouveaux à-coups ».

- Le déficit : «Nous acceptons l'idée d'un creusement du déficit dans les conditions économiques que nous connaissons. Personne en Europe ne reviendra à l'équilibre en 2012. Mais je prépare un budget 2010 avec l'ambition et la volonté de réduire les dépenses de l'Etat».

- Les impôts : « Nous n'augmenterons pas les impôts : c'est contre-productif en période de récession, car cela pèse sur la consommation, et c'est dangereux si la situation s'améliore, car cela risque de freiner la reprise».

- La réforme de l'hôpital
: « L'équilibre auquel nous sommes parvenus est le meilleur qui puisse être trouvé. Le gouvernement ne bougera plus de cette ligne».

- Les universités : « Nous n'accepterons jamais que les examens soient bradés (…) Là où la situation reste tendue, j'ai demandé à Valérie Pécresse d'étudier deux solutions : un report des examens en septembre et l'organisation des épreuves en dehors de l'enceinte des universités bloquées. »

- Les européennes : « Ce scrutin se déroule dans un contexte totalement inédit. (…) Pour la première fois, le débat européen est concentré sur la réponse que l'Europe doit apporter à la mondialisation, c'est-à-dire sur l'Europe efficace. Cette Europe politique, à laquelle personne ne croyait dans le passé, est devenue crédible grâce à la présidence française. Mais aussi, il faut le dire, à la présidence allemande ».

- La campagne du Parti socialiste : « La gauche reste très divisée même si le PS s'est mis d'accord sur un texte de façade ».

- Ses relations avec Nicolas Sarkozy : « Je suis dans une relation de confiance totale avec le président de la République». « Ce travail, pour lequel le président m'a choisi, je m'y consacre entièrement sans penser à mes lendemains. »

- Les ministres d'ouverture : François Fillon s'est déclaré favorable à une «amplification» de l'ouverture de son gouvernement. « C'est une vieille conviction chez moi : les vieux clivages politiques ont volé en éclats. L'intuition du président était la bonne. L'idée d'associer des hommes et des femmes qui n'ont pas les mêmes convictions permet à un gouvernement et à une majorité d'éviter l'enfermement et la tentation du sectarisme »

- François Bayrou : «Sa démarche, qui consiste à être dans un dénigrement systématique, j'estime qu'elle le décrédibilise. Il tombe dans les mêmes travers que le Parti socialiste. »

- Dominique de Villepin : « Il a eu des jugements parfois excessifs. Quand il juge le climat social en France prérévolutionnaire, il se laisse emporter par le goût des formules. »

- Christine Lagarde commissaire européen ? : « Christine Lagarde a comme caractéristique de pouvoir occuper beaucoup de fonctions. C'est la raison pour laquelle je souhaite qu'elle continue d'être ministre de l'Économie »

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