TOUT EST DIT

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jeudi 14 mai 2009

La France au 4e rang mondial pour les impôts sur les salaires

Selon l'OCDE, la taxe sur les salaires s'élève à 49,3 % en France. Un chiffre globalement stable depuis six ans.

Belgique, Hongrie, Allemagne… Ces pays ont comme caractéristique d'être les trois seuls où un salarié célibataire sans enfant ramène chez lui moins de la moitié de ce que son entreprise lui verse comme salaire brut. Autrement dit, il s'agit des trois pays où l'«impôt sur les salaires» défini par l'OCDE, qui additionne les charges salariales, patronales et l'impôt sur le revenu, dépasse les 50 %.

La France figure en quatrième position : en 2008, les taxes salariales ont atteint 49,3 %. Concrètement, quand une entreprise verse 100 euros de salaire, son employé ne touche au final que 50,7 euros…

Diminution des impôts

Publiée chaque année, le rapport donne une vision précise et exhaustive de la différence entre les différents pays. Si la taxation salariale est plus élevée de 3 points en Allemagne qu'en France, c'est parce que les salariés outre-Rhin sont soumis à de lourdes contributions pour financer la sécurité sociale. Les charges salariales sont deux fois plus élevées en Allemagne qu'en France. En revanche, les cotisations patronales sont presque deux fois plus élevées en France qu'en Allemagne, autour de 29,7 % du coût du travail. C'est le niveau le plus élevé de tous les pays de l'OCDE, loin devant les entreprises hongroises, en deuxième position avec un taux de 25,7 %.

Globalement, les impôts ac­quittés par les salariés en 2008 ont légèrement diminué dans de nombreux pays de l'OCDE ; la Pologne et la Turquie affichent la plus forte baisse pour un célibataire.

«La situation pour 2009 reste incertaine dans la mesure où les programmes de relance budgétaire comportent souvent des mesures fiscales», prévient l'organisation .

Rien à dire, la France est un pays de fonctionnaires, pas de patrons.
Etre chef d'entreprise en France c'est du suicide.

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