Selon lui, "nous pourrions basculer (...) dans une ère dans laquelle le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle existe. Une ère dans laquelle un des grands partis républicains et cette fois sans que cela soit une surprise... peut être absent de ce grand rendez-vous électoral. Et si rien n'est fait, ce peut être la droite, ce peut être nous, par conséquent une ère dans laquelle la gauche peut aussi disparaître".
Car "oui la gauche peut mourir" a martelé le Premier ministre. Elle "n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République". Et de noter qu'il n'y a"pas d'alternative à gauche", l'échec électoral du PS ne renforçant pas "la gauche de la gauche". "Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut être même d'un cycle historique pour notre parti", a-t-il encore analysé.
Appel à réinventer la gauche... et à la discipline
Face à ce constat, le Premier ministre estime que "la gauche doit être capable de se dépasser". "Nous devons nous réinventer. Et nous réinventer dans un contexte particulier: l'exercice du pouvoir, faute de ne l'avoir pas fait dans l'opposition", selon lui. Cette remise en cause ne veut toutefois pas dire que le gouvernement va changer de politique. Manuel Valls appelle en fait les socialistes à se rassembler autour des positions du gouvernement.
Il a ainsi mis en garde les socialistes sur la nécessité de voter les textes traduisant le Pacte de responsabilité et de solidarité, soulignant que "prendre un autre chemin conduirait à l'échec", samedi, devant le conseil national du PS.
Promesse fiscale en direction des classes moyennes
Le choix de la politique de l'offre "je l'assume" et "je n'ai qu'une certitude: prendre un autre chemin nous conduirait à l'échec. C'est pourquoi je suis très déterminé à quelques jours des votes importants que nous avons au Parlement. C'est notre crédibilité qui est en jeu", indique-t-il encore.
D'où cette menace à peine voilée: "Si la tradition de la Ve République, de la majorité parlementaire automatique sous menace du 49-3 n'a jamais fait partie de notre culture", celle de "la reparlementarisation à outrance des institutions n'est pas tenable".
Le Premier ministre a enfin envisagé des baisses d'impôts pour les classes moyennes d'ici à la fin du quinquennat. "Il nous faudra aussi explorer d'autres chemins, sans tabou. Je pense à la baisse de la fiscalité des ménages et notamment des classes moyennes", a-t-il lancé. "Car je l'ai dit, les impôts sont trop lourds. Mais nous ne pourrons nous engager dans cette voie que si nous avons réduit la dépense publique", a-t-il dit.
CE PAUVRE CON VEUT FAIRE PEUR AUX FRANÇAIS, MAIS MARINE SERAIT PEUT-ÊTRE PRÉFÉRABLE À CETTE BANDE DE SINISTRES CRÉTINS DE GAUCHE.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire