TOUT EST DIT

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dimanche 15 juin 2014

En Grèce, la vente des plages pour combler la dette de l'État fait polémique

Les associations s'inquiètent également d'un projet de loi visant à supprimer de nombreuses restrictions qui existent sur les concessions de plage.


Sable fin, eau turquoise et... à vendre. Les plages de la petite île d'Elafonissos, au sud du Péloponnèse, appartiennent désormais au Taiped, le fonds grec chargé de vendre les biens publics grecs dans le cadre du large plan de privatisation visant à combler la dette du pays, relate Le Monde. Au total, plus de 90 plages grecques sont présentes sur le catalogue du Taiped.
Une vente qui fait bondir les habitants de l'île et les touristes. Les premiers s'inquiètent de ce que vont devenir leurs petites plages naturelles au nom du remboursement de la dette grecque. Les seconds refusent de planter leurs parasols devant de gros complexes hôteliers en béton qui pourraient occuper l'arrière-plan. Le catalogue du Taiped suggère également l'installation de villas privatives.

Développer le tourisme... au détriment des plages naturelles

De quoi inquiéter les associations écologistes, la Grèce compte près de 15 000 kilomètres de côtes peu exploitées. Un petit trésor dont l'État grec entend tirer profit, alors que le tourisme pèse pour 17 % du PIB, note Le Monde.
D'autant que le gouvernement a présenté un projet de loi visant à modifier la loi littoral, ajoute le journal. Objectif : supprimer les restrictions, comme les plafonds des superficies des concessions de plage telles que les bars ou les locations de chaises longues, ainsi que le droit de libre accès à la côte pour le public.
"Il va devenir plus simple pour un investisseur de construire un hôtel ou des villas avec un espace privatif allant jusqu'à 10 mètres de la mer, alors que la loi actuelle l'oblige à respecter une distance minimale de 50 mètres. Peut-on encore parler de libre accès à la plage lorsqu'il restera seulement une bande de 10 mètres pour poser sa serviette devant de gigantesques infrastructures hôtelières ?" se demande Georges Chasiotis, responsable des affaires juridiques au sein de l'association WWF, qui vise à protéger l'environnement.
STOP ! LA GRÈCE EST SUFFISAMMENT ABIMÉE COMME ÇA !!!

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