TOUT EST DIT

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vendredi 18 avril 2014

Libre aberration à Libération


Les journalistes de Libération ,en convalescence, ont, décidément,  le sens de l'hospitalité. Après avoir publié dans leurs colonnes un portrait au vitriol pour accueillir  leur nouveau directeur Pierre Fraidenraich, certains d'entre eux lui ont trouvé l'élégant sobriquet de « Pierre Troisième Reich ». On savait l'appétence des Libé pour le jeu de mots spirituel et la formule à l'emporte-pièce, mais le calembour précité rejoindra dans les annales de l'esprit post shoatique un brin obsessionnel le fameux « Durafour crématoire » qui ne fit rien de bon  pour la promotion de l'image de son sarcastique inventeur.
Circonstance aggravante, au rebours du regretté Michel Durafour, une partie de la famille Fraidenraich a fini dans les fours crématoires du dernier reich, ce qui rend la vilaine plaisanterie encore plus funeste.
Il n'est pas difficile d'imaginer ce qu'aurait été la réaction de la rédaction de Libé si un obscur conseiller municipal du Front National s'était essayé à pratiquer le même et improbable humour.
En réalité, les journalistes insolents de Libération se croient tout permis et ils ont malheureusement raison parce qu'on leur aura tout permis. Et quand j'écris « on », je songe à cette partie de la classe médiatique sur laquelle l'extrême gauche exerce encore  largement son emprise-consciente et inconsciente- et qui l’absout  de tout racisme tout en le soupçonnant obsessionnellement chez les autres et en toute occasion.
C'est bien ce légitime sentiment d'impunité pour cause d' « insoupçonnabilité » qui aura autorisé tous les excès de langue et de plume. Et qui autorisent encore l'esprit mauvais.
Si je ne le dis pas, alors qui va le dire ?
La radio de service public dont on vante l'esprit de neutralité et de pluralisme au-delà des contrées connues, a voulu la semaine dernière « se payer » comme on dit populairement, le maire UMP d'Orléans, M. Serge Grouard.
C'est ainsi que lundi matin dernier, un 7 avril, à 8h 30 sonnantes, la préposée à la revue de presse, Mme Laetitia Gayet débuta (fichtre !)  celle-ci par un article de l'Humanité (s'il vous plaît) dans lequel l'organe du Parti Communiste Français (dont nul ne saurait contester le magistère moral) mettait en cause l’élu du Loiret, dans des termes dénués d'aménité particulière pour avoir osé nommer l'un de ses adjoints pour « lutter contre l'immigration clandestine » !
Pas plus tard que le lendemain, alors que l'antenne d'État recevait matinalement Mme Valérie Pécresse, ses animateurs facétieux avaient décidé de recréer un réflexe pavlovien de honte en faisant bruisser les crécelles antiracistes à propos de la décision audacieuse de l’édile orléanais.
À leur grande déception sans doute, l'ancienne ministre ne se démontait aucunement et osait indiquer qu'un maire avait en charge la sécurité  de ses concitoyens, a fortiori lorsque l'État est démissionnaire.
J'aurais ajouté que l'immigration illégale est non seulement un fléau pour la cohésion sociale, l'identité nationale (pardon pour le gros mot), mais encore pour les immigrés respectueux de la souveraineté de la république française.
Il est  un maire en Orléans  plus courageux que certains pairs dans Paris.

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