TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 18 novembre 2013

la gauche responsable de la France désunie

Manuel Valls accuse l'extrême droite d'avoir brisé l'unité nationale. Mais c'est François Hollande qui a récupéré ce 11 Novembre à des fins politiques.


François Hollande aurait voulu une journée patriote, une pause sociale, la France unie. Il a eu des sifflets, deux fois : d'abord à Paris, puis à Oyonnax. La première fois, on peut dire qu'il s'agissait de militants, rameutés par quelques organisations groupusculaires. Mais la seconde, c'était des gens du peuple, ces "normaux" chers au président, qui en ont assez de la gauche et sont venus le dire. Bien sûr, le jeune agrégé d'histoire a eu raison de répliquer comme il l'a fait, non sans allure d'ailleurs, aux excités des Champs-Élysées. Quand on commémore une guerre qui a fait dix-huit millions de morts, un peu de dignité collective n'est pas un luxe.
Mais qui a commencé ? Qui interdit toute écriture et poursuite d'un roman national français ? C'est la gauche. Qui repeint et enseigne une histoire de France en version sanguinolente, coupable, responsable de mille crimes ? Encore la gauche. Qui demande indéfiniment que cette France présente des excuses à toutes sortes de descendants de toutes sortes de peuples victimes des armées françaises ? La gauche, Taubira en tête, qui fait carrément des lois pour cela. Qui culpabilise les patriotes en les fascisant ? La gauche, d'Harlem Désir à Canal+. Qui ne cesse de se pincer le nez quand on évoque les valeurs traditionnelles qui structurent la société, le pays, le peuple ? La gauche, qui casse tout. Qui se targue de n'avoir pas assisté au "défilé de bottes" du 14 juillet ? Le compagnon de la ministre du Logement. Qui voulait supprimer ce défilé ? La candidate de la ministre du Logement aux élections présidentielles. À quelle famille politique la ministre du Logement appartient-elle ? À la gauche !

Le danger ne vient pas des Dupont-La-Joie lepénistes

Il est un adage romain qui veut qu'à celui qui rompt la foi, la foi n'est plus due. Si M. Hollande n'est pas respecté un jour qui aurait pu être celui d'une trêve dans la guerre civile qui est en train de se préparer, c'est parce que lui et sa bande ne respectent rien. Dans son discours de commémoration, il a par exemple mis en garde contre le racisme, ce qui était absolument hors sujet, et s'il l'a fait c'est, comme d'habitude, pour, précisément, changer de sujet, pour dresser un rideau de fumée, pour faire comme si le danger venait des Dupont-La-Joie lepénistes et pas de l'alliage funeste entre l'incapacité ontologique des socialistes à réduire les dépenses publiques et leur boulimie fiscale qui n'est que, je le répète, la grande revanche des frustrés. C'est parce que le comportement de M. Hollande est indigne qu'il provoque ces réactions lamentables. Comme il passe son temps à donner des gages aux différentes fractions de sa majorité, qui l'obligent à gouverner avec le prisme déformant de l'idéologie, M. Hollande ne contrôle plus rien, et c'est parce qu'il ne contrôle plus rien que la haine à son encontre devient incontrôlable. La gauche est face à elle-même.
On aurait pu parler, hier, de la Grande Guerre, et saluer ces héros sans lesquels la France aurait disparu. Tout aura été raté dans ce quinquennat. Sans surprise.

0 commentaires: