TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 20 septembre 2013

Subventions, réglementations... Arrêtez le massacre !


Tout ce qui bouge, on le taxe ; ce qui bouge encore, on le réglemente ; ce qui ne bouge plus, on le subventionne. Telle est l'idéologie du gouvernement.

"Dormez tranquilles, braves gens", semble professer le gouvernement tandis que le réel se déchaîne et contredit tous les jours la bonhomie présidentielle. Dimanche soir, le chef de l'État, qui s'amuse à changer de décor à chaque interview (un coup l'hôtel de la Marine, un coup les plateaux de JT, un coup un studio spécial futuriste années 1980, cette fois un salon doré qui nous rappelle un passé lointain de hauteur et de faste), n'a pas hésité à affirmer que nous étions "tout près du but" quant à l'"inversion de la courbe du chômage". On notera qu'il ne s'agit pas du tout de réduire le chômage, ni même d'aller vers le plein emploi, mais simplement d'inverser une courbe mensongère qui sous-évalue depuis des années la vérité du désastre.
Pour arriver à cette manipulation statistique, les socialistes comptent évidemment sur les faux emplois qu'ils sont en train de créer de façon totalement artificielle aux frais du contribuable, les fameux emplois aidés. Or, cela ne peut se faire sans une augmentation considérable des impôts, celle que des millions de familles subissent depuis un an.
Cette hausse, François Hollande et ses chauves la décident avec la vorace gourmandise de ceux qui aiment les taxes qui les nourrissent. Hélas pour eux que l'on dit politiquement si habiles, les Français ne se soucient désormais guère tant du chômage que de pouvoir garder un peu de ce qu'ils s'épuisent à gagner en travaillant. Espérons donc que ce scandaleux petit manège revienne comme un boomerang au visage du président de la République - ce sera l'occasion pour lui de changer de lunettes avant qu'une telle opération ne soit plus remboursée par le déficit de la Sécurité sociale que le monde entier nous envie.

La France a perdu 80 000 PME, 300 usines et 400 000 emplois

Ce qui se passe vraiment depuis que les socialistes tiennent les manettes de l'Etat et pendent les Français à une corde fiscale, c'est qu'en un an seulement la France a perdu 80 000 PME, 300 usines et 400 000 emplois. Malgré l'évidence de l'échec de la moindre de ses décisions, le chef de l'État, accompagné de son sympathique ministre du Redressement productif, clown du cirque hollandais, a essayé de faire croire qu'il allait relancer l'industrie française au moyen de 3,7 milliards d'euros d'investissements dans 34 projets. Mais comment relancer quoi que ce soit si l'on garde un tel niveau de prélèvements obligatoires ? Comment espérer une seconde faire émerger la moindre bonne idée si elle doit aussitôt se débattre dans la jungle de ronces réglementaires que ministres, députés et sénateurs passent leur temps à épaissir ?
Ronald Reagan, qui fut le président d'une Amérique prospère, avait coutume de définir ainsi l'économie administrée : "Tout ce qui bouge, on le taxe ; ce qui bouge encore, on le réglemente ; ce qui ne bouge plus, on le subventionne." Tant que le gouvernement de ce qui est encore la cinquième économie du monde continuera à appliquer ce funeste triptyque, il n'y aura pas de bonne nouvelle. La réalité, même si elle est pénible, c'est que l'indemnisation du chômage en ses proportions actuelles coûte une fortune et n'incite pas à chercher un emploi, la différence entre les minima sociaux combinés et le salaire minimum étant en France parmi les plus faibles de l'OCDE. La réalité, c'est que le coût du travail est exagérément alourdi par le niveau des dépenses publiques. La réalité, c'est que la protection légale des travailleurs est bien souvent une barrière à l'embauche. Mais tout ça, les socialistes ne veulent pas l'admettre, parce que cela contredit leur idéologie.
Alors, si les Français retirent leur consentement à l'impôt, si une économie souterraine se développe, si les riches et/ou leur argent s'en vont, si la fraude devient une habitude, si la cohésion nationale se fend et finit par craquer, si les gens se font justice à eux-mêmes, bref si nous empruntons le chemin grec, il ne faudra pas s'étonner. Mais qui le souhaite ?

0 commentaires: