Environ 200 opposants au mariage pour tous ont quitté samedi la Défense pour atteindre le bas des Champs-Elysées alors que la préfecture de police y a interdit toute manifestation.
lundi 2 septembre 2013
Malgré l'interdiction, les Veilleurs marchent par petits groupes vers la Concorde
Quelque 200 "veilleurs" opposés au mariage homosexuel ont quitté par petits groupes La Défense pour se rendre place de la Concorde à Paris, en dépit de l'interdiction de manifester de la préfecture de police, samedi 31 août. Dans le calme, sans signes distinctifs ni slogans, les Veilleurs, qui réfutent le terme de manifestation, s'étaient donné rendez-vous sur le parvis du quartier d'affaires et prévoyaient de participer à une veillée près de l'obélisque. Un responsable de la préfecture a tenté de les dissuader de se rendre à la Concorde, sans succès.
Se croisaient pêle-mêle des familles, des jeunes venus entre amis ou des prêtres en col romain, une dizaine de camions de CRS étant stationnés à proximité. La veille, la préfecture de police de Paris avait interdit la manifestation des Veilleurs qui prévoyaient d'emprunter les Champs-Elysées pour atteindre la Concorde, pour"préserver l'ordre public". Les manifestations sont toujours interdites sur les Champs-Elysées, notamment en raison de la proximité de l'Elysée. En fin d'après-midi samedi, un cordon de CRS empêchait la circulation, trottoirs compris, entre la porte Maillot et l'Arc-de-Triomphe. Et plusieurs stations de métro dans ce quartier ont été fermées.
Une trentaine de Veilleurs étaient partis le 11 août de Rochefort (Charente-Maritime) pour rejoindre Paris, périple à "la rencontre des Français". A La Défense, Alexis Marsan, commissaire divisionnaire à la préfecture de police (PP), a constaté qu'il n'y avait pas de cortège massif et rappelé l'interdiction. "Il s'agit d'essayer de trouver des solutions" pour faire en sorte que le droit de manifester s'exerce. "On fait de la résistance. Le fait de marcher ensemble, ça nous unit", a expliqué à l'AFP Espérance, 19 ans, venue de Sartrouville, dans les Yvelines). "Il y a des très fortes réactions négatives, mais on ne fait pas ça pour être aimés forcément. On fait ça parce qu'on considère qu'il y a des choses à changer dans cette société, et pas seulement ce projet de loi".
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