vendredi 19 juillet 2013
Immigration : racisme, islamophobie ou simplement rejet d’un sous-prolétariat importé ?
Si les gouvernements occidentaux et leurs médias jouent de l’islamisme d’un côté et du racisme de l’autre, la haine raciale ou religieuse n’existe que très marginalement.
Dans nos pays ouest-européens habitués à une multi-culturalité millénaire, le racisme se serait développé avec les dernières vagues d’immigrations musulmanes et/ou africaines. A tel point que nous parlons de « choc des civilisations » et de « guerre des religions ». Par contre, l’analyse médiatique s’attache beaucoup moins à décrire le rejet de l’immigré non pas pour sa « race » ou sa religion mais par son origine sociale. Qui vient en Europe et qui est rejeté par les européens : un musulman, un africain ou bien un sous-prolétaire ?
En isolant les origines sociales des origines culturelles et géographiques, nous avons la certitude que la cohabitation entre différentes populations, soit un multiculturalisme religieux et ethnique, s’avèrerait viable. La mixité culturelle constitue idéalement un échange enrichissant tant pour l’autochtone que pour l’immigré.
La raison essentielle pour laquelle le multi-culti à l’européenne est un échec se trouve dans l’origine sociale et non dans l’ethnie ou la religion.
Un immigré s’installant dans les affaires, le commerce ou travaillant comme fonctionnaire ou employé ne suscite pratiquement jamais de tension. Peu importe également qu’il se rende à la Mosquée au lieu de l’Eglise ou qu’il mange Hallal alors que d’autres mangent du cochon.
Dans la même optique, cet immigré sera toujours mieux vu qu’un déclassé « de souche » cuvant ses bières dans la rue ou passant sa vie à fumer son cannabis dans son divan devenu son « poste de travail». Ceux-là même qui mettent le volume à fond, les fenêtres ouvertes pour que tout le voisinage puisse entendre les beuglements de tel ou tel rappeur au Q.I. atrophié.
Imaginons que nous envoyions cette couche marginalisée de la population au Maroc ou en Algérie ; les locaux nous la renverraient en qualifiant ces européens de « sous-chiens » puisque telle est l’expression désormais.
Cette immigration économique que nous appellerons « immigration d’assistanat » pour ne pas la confondre avec l’immigration des populations venant pour travailler et pour améliorer leur statut social (qui heureusement existe aussi). Cette immigration d’assistanat ne concerne pas toute une population mais seulement la couche la moins intégrée socialement dans son pays d’origine. Ce que Marx qualifiait de « lumpenproletariat ». En clair, dans les pays africains, asiatiques mais aussi européens (les caucasiens, les roms), lorsqu’on ne peut pas s’intégrer dans son pays, lorsqu’on est marginalisé ou au chômage, quoi de plus logique que d’aller dans une Europe où l’assistanat est le pilier d’un système politique qui trouve normal de payer des gens sans rien faire au lieu de créer des emplois.
Nous parlons souvent du taux de chômage qui est trois fois plus élevé en France chez les immigrants hors UE que pour les autochtones. Sans bien sûr mentionner le pourcentage des assistés qui sont hors système du chômage. Partons dans le sens inverse et regardons le taux de chômage des pays d’origine qui est extraordinairement plus élevé qu’en Europe avec des pics à 45 % au Kosovo et en Bosnie, près de 50 % dans le Nord-Caucase, 60 % au Congo et pour les populations Roms, on atteint même 100 % dans certaines zones de Roumanie.
Il parait donc évident que pour des populations déjà sans emploi dans leurs pays d’origine, il est préférable d’embarquer pour l’Eden social européen où les montants des allocations y sont ô combien plus avantageux. En considérant que des aides sociales existent dans les pays d’origine. Ce qui est loin d’être le cas.
Au passage, on notera que l’immigration économique caucasienne est remarquable dans le sens où, au lieu d’aller travailler dans les zones prospères de Russie où il y a le plein emploi comme Moscou ou Saint-Pétersbourg, on préfère se rendre en Europe pour aller y chômer.
Le niveau d’éducation des immigrés ou le substrat familial restent également un facteur intéressant : 2/3 des immigrés du Maghreb sont fils d’ouvriers, 30 % d’entre eux n’ont même pas de formation scolaire aboutie et 34 % n’ont que l’équivalent du CAP/BEP. Pour les migrants algériens, la moitié des candidats à l’Europe proviennent de parents ouvriers non-qualifiés, la tranche la plus précaire socialement.
Or le chômage en Europe, comme dans les pays d’origine, frappe justement ces milieux économiquement et culturellement défavorisés. La conclusion s’impose : l’immigration de masse qui entre en Europe est majoritairement une immigration de travailleurs de faible qualification (souvent sans emploi dans les pays d’origine) voire sans aucun parcours scolaire. Cette catégorie est malheureusement condamnée à l’aide sociale avant même de mettre un pied en Europe.
A côté des immigrés venant travailler dans des secteurs où la main d’œuvre manque et où existe des possibilités de promotion sociale (dans le domaine médical, dans le commerce, dans la recherche…), il y a cette seconde immigration de gens qui malheureusement ne seront pas plus intégrés dans leur pays de destination que dans leur pays d’origine. Car quand on n’a pas de diplôme, pas de formation et qu’on vient de milieux défavorisés, que l’on soit européen, africain ou asiatique, chrétien ou musulman, la sanction est identique. Surtout dans des pays qui sont déjà plombés par le chômage structurel depuis des décennies.
Ajoutons des gouvernements pseudo socialistes qui préfèrent payer leurs créanciers cosmopolites qu’investir dans leurs populations, le résultat devient alors sans appel.
Misère, déclassement social, criminalité, toxicomanie dont les premières victimes seront les immigrés devenant ce sous-prolétariat exogène rejeté par tous y compris par leur propre communauté en Europe ou par leurs concitoyens quand ils retournent au pays en vacances.
En ce sens, l’adéquation « immigré » et « parasitisme » n’est pas le résultat d’un racisme ou d’une xénophobie envers une communauté religieuse ou ethnique mais tout bonnement le rejet d’un lumpenprolétariat importé et nourri aux aides sociales. Le fait également que ces déclassés marginalisés occupent les actualités par leurs méfaits toujours plus révoltants occulte la partie des immigrés qui s’est trouvé un avenir en Europe.
A la « canaille » européenne locale devenue subsidiée à vie par le régime d’assistanat, est donc assimilée cette population de chômeurs prédestinés venant des quatre coins du globe. Le poids financier mais aussi sociétal que fait peser ces deux parties de la même strate sociale sur la société européenne et sur les travailleurs de tout horizon et confession paraît insupportable désormais.
Les attaques de trains, les viols collectifs, les cadavres dépouillés, les « zombis » drogués ou alcoolisés qui n’ont plus aucun repère et plus aucune retenue ne sont pas le fait d’une ethnie ou d’une religion ; ils sont les créatures d’un système politique et économique suicidaire qui encourage et subventionne la racaille et victimise le coupable. La faute n’est pas à imputer aux musulmans ni aux immigrés dans leur ensemble mais bien à cette doctrine amorale, areligieuse ; à cet euro-mondialisme qui ne porte aucun projet de civilisation. Sa culture n’est qu’économique et son devoir envers la patrie et la population est reléguée au second rang (et encore). D’ailleurs, il semble plus facile pour les dirigeants de l’UE de remplacer leur population que de changer leur orientation économique qui ruine les Etats et engendre la haine entre les communautés. Au lieu de promouvoir une pseudo-démocratie qui se perd dans les méandres de théories surréalistes, l’UE ne s’occupe pas du fondement de la démocratie réelle : l’emploi, la création de richesses et l’essor des classes moyennes « de souche » et « immigrées ». L’émergence d’une classe moyenne immigrée étant une des pistes à la réussite d’un modèle multiculturel. A la place, nos « élites » préfèrent le chaos ambiant et continuent d’alimenter une immigration qui ne pourra jamais trouver sa place dans cette situation de chômage structurel. Le sous-prolétariat remplaçant la classe moyenne à une vitesse inédite, le risque de voir surgir des « chemises brunes » contre des « talibans barbus » se profile chaque jour un peu plus. On parlera dès lors de « chocs des sous-civilisations » Et quand la canaille autochtone et la racaille allochtone règneront en maîtres, nous serons tous (musulmans, chrétiens, laïcs) leurs victimes et le débat sur le «sexe des anges » sur les religions et les cultures, le racisme et l’islamophobie, ne nous sera d’aucun secours.
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