TOUT EST DIT

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mardi 30 avril 2013

Un an à l'Elysée : le bilan de Valérie Trierweiler


BILAN - Après un an passé dans les couloirs de l'Elysée, l'heure est au bilan. La compagne de François Hollande, après des débuts chaotiques, semble avoir enfin pris le pli de son rôle de Première Dame. Metro fait le bilan de son année sous les ors de la République.
Les premiers pas de Valérie Trierweiler en tant que Première Dame ne se sont pas déroulés le plus sereinement du monde. Le 6 mai 2012, la victoire de François Hollande a transformé la vie de sa compagne, journaliste. Cette dernière, visiblement peu préparée à la victoire finale a cumulé les faux pas et les mauvais sondages durant les premiers mois du mandat de son compagnon. 
Après quelques mois sous les radars de la presse, la Première Dame semble avoir désormais pris le pli de sa fonction. Malgré son implication humanitaire et son souhait de bien faire, la communication de Valérie Trierweiler en tant que Première Dame a été émaillée de nombreux faux pas que la société française peine à lui pardonner. Metrofrance retrace un parcours de douze mois qui ressemble plus à un parcours du combattant qu'à une douce balade dans les jardins de l'Elysée. 
"Embrasse-moi... sur la bouche"
Au soir du 6 mai 2012, Valérie Trierweiler posait les bases de ce qui allait se passer dans les semaines à venir : une guerre intestine avec l'ex de François Hollande, Ségolène Royal. Ce soir-là, sur la scène, Valérie Trierweiler attrape François Hollande par le col et le somme de l'embrasser sur la bouche. Devant les caméras. Une manière quelque peu "agressive" de s'affirmer après que François Hollande ait salué son ancienne compagne, Ségolène Royal. 
Elle souhaite conserver son poste de journaliste
De journaliste politique dans l'un des hebdomadaires les plus reconnus, Paris-Match, Valérie Trierweiler est passée Première Dame. "C'est un peu comme si j'entrais dans mes papiers", confiait alors à l'AFP, la journaliste qui s'est vu évincée de son poste de journaliste politique pour se voir confier une rubrique dans les pages culture de l'hebdomadaire de Lagardère. Le fait que Valérie Trierweiler conserve son poste de journaliste à Paris-Match, hebdomadaire pour lequel elle écrit depuis 22 ans, avait déjà fait grincer quelques dents mais c'est un simple tweet de moins de 140 signes qui déclencha toutes les passions.
L'affaire du Tweet
C'est un simple message posté sur son compte Twitter qui a déclenché un tsunami médiatique. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé". Un message qui aurait pu être anodin s'il n'avait pas été adressé à l'adversaire direct de Ségolène Royal lors des élections législatives de La Rochelle. En quelques caractères celle qui voulait réinventer le rôle de Première dame venait de faire voler en éclats la réserve traditionnelle observée par les compagnes de chefs d'Etat.
L'ensemble de la classe politique, mais aussi Thomas, fils aîné de François Hollande, se sont alors élevés pour lui demander de revenir à plus de discrétion. Un mois après l'élection de François Hollande, 69% des Français (81% chez les sympathisants de gauche) désapprouvent le tweet, selon un sondage Harris Interactive pour Gala.
Recadrage et mise au point. 
De son côté, Thomas Hollande recadre sa belle-mère. Dans son édition du 12 juillet, Le Point relate une conversation entre Thomas Hollande et la journaliste Charlotte Chaffanjon. Le fils du président de la République a évoqué ses relations avec Valérie Trierweiler et le fameux tweet de soutien à Olivier Falorni lors des précédentes législatives. Dans l'article, Thomas Hollande parle d'un François Hollande "ahuri" par le tweet de sa compagne et lui reproche "d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique".
François Hollande met un terme à la polémique. "Je considère que les affaires privées se règlent en privé. Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe", avait déclaré le chef de l'Etat lors de son intervention télévisée du 14 juillet pour mettre fin à cet imbroglio politico-sentimental malvenu, alors qu'il n'avait cessé durant sa campagne de dénoncer le "mélange des genres" de Nicolas Sarkozy. Malheureusement, le tweet restera dans l'histoire comme le message d'une compagne éperdue de jalousie face à une ex détrônée tant dans le coeur que dans les sondages. Quatre mois après la déferlente médiatique, Valérie Trierweiler fait amende honorable et adresse ce message : "mon tweet était une erreur, je le regrette". 
Engagement humanitaire
A l'instar de nombreuses femmes de chefs d'Etat, Valérie Trierweiler a décidé de s'engager dans l'humanitaire. Dans les pas de Danielle Mitterrand, elle est nommée ambassadrice de la Fondation Danielle-Mitterrand. Elle s'engage auprès de la famille de Florence Cassez, alors emprisonnée au Mexique. Elle lui adresse des colis, l'accueille à son arrivée à Roissy...
Bref, Valérie Trierweiler redore son blason et n'hésite plus à se montrer aux côtés des enfants malades ou auprès d'enfants des rues au Congo lors du voyage officiel de François Hollande dans le pays. Une opération de communication et d'engagement qui semble porter ses fruits puisqu'elle endosse un habit de Première Dame plus "traditionnel" et loin de l'image qu'elle voulait faire de sa fonction. A des enfants algérois qui lui demandaient en décembre ce que cela faisait d'être Première dame, Valérie Trierweiler répondait "ça fait très peur au début. On ne sait pas ce qu'il faut faire. Ensuite, on apprend, comme vous à l'école". Première Dame ? Une fonction en perpétuel apprentissage. 
Les affaires judiciaires
Si Valérie Trierweiler a réussi a endosser un rôle plus traditionnel et su se glisser dans le moule d'une compagne de chef d'Etat, il y a une chose sur laquelle notre Première Dame ne transige pas : sa vie privée. Autre affaire et non des moindres, lorsque son employeur, Paris-Match publie un article "La parenthèse amoureuse", le Canard Enchaîné raconte que cette dernière a appelé le directeur de la rédaction du journal (son supérieur, ndlr) pour signifier son mécontentement. Le point de discorde ? Un article paru le 7 février dernier montrant le couple présidentiel, main dans la main dans les jardins du Luxembourg. Sacrilège !
Lorsque Closer et Voici publient des photos du couple présidentiel à Brégançon, Valérie Trierweiler attaque les journaux. Du jamais vu dans le petit monde feutré de l'Elysée. Lorsqu' Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn sorte leur livre biographique intitulé "La Frondeuse" en lui prêtant une relation avec Patrick Devedjian, Valérie Trierweiler voit rouge et attaque les auteurs du livre pour "atteinte à l'intimité de la vie privée.
Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler
Les affaires judiciaires la concernant ne s'arrêtent pas là. En mars dernier, Xavier Kemlin, arrière petit-fils de Geoffroy Guichard, patron de Casino porte plainte contre Valérie Trierweiler pour "détournements de fonds publics". L'affaire est classée sans suite mais c'était sans compter sur l'acharnement du monsieur qui s'avère être un grand procédurier. Cette semaine, il a déposé une seconde plainte et accuse Valérie Trierweiler d'occuper des bureaux à l'Elysée et de bénéficier de personnels pour des fonctions "pas clairement définies" alors qu'elle n'est dépositaire d'aucune autorité légale, selon l'agence Sipa.
Au final, les quelques mois de présence de Valérie Trierweiler à l'Elysée n'ont pas été de tout repos. Bien au contraire. C'est une année chargée en polémique et en attaque à laquelle Valérie Trierweiler a dû faire face. Un an après son arrivée, la Première Dame semble malgré tout, avoir trouvé ses marques. Il était temps : le chemin sera encore long et parsemé d'embûches jusqu'en 2017, date des futures élections présidentielles. 

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