Le ministre du Redressement productif a montré son enthousiasme après l'accord compétitivité trouvé mercredi entre Renault et les syndicats FO et CFE-CGC. Celui-ci prévoit la réduction des coûts de production en contrepartie d'une hausse des volumes de voitures produites en France.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a salué ce jeudi l'accord sur la compétitivité de Renault validé par les deux syndicats CFE-CGC et FO en soulignant qu'il signifiait "le retour" du constructeur en France, grâce à des engagements sur des volumes de production.
vendredi 8 mars 2013
Montebourg salue "le retour de Renault en France"
"C'est un accord (...) qui matérialise le retour de Renault en France, c'est à dire le retour et la relocalisation d'activités" exercées à l'étranger sur le sol français, a déclaré le ministre sur France Info. Cet accord "aura une portée considérable s'il est signé par le troisième syndicat qui a annoncé sa signature, sous réserve pour l'instant, la CFDT", a-t-il noté. Il a décrit le texte comme "un échange de concessions réciproques : en contrepartie d'efforts des salariés, sur le temps de travail, sur le gel des salaires pour 2013, il y a la relocalisation de façon importante d'activités d'assemblage sur le sol national".
"Je rappelle que Renault construit à peine plus de 500.000 véhicules par an en France; l'accord dit nous allons monter à 710.000 et apporter pour la première fois --c'est un événement considérable-- des partenaires (...) qui vont venir construire en France", a noté le ministre. Arnaud Montebourg a estimé que cet accord montrait que "la base industrielle France était attractive" et "mettait en musique (sa) politique de relocalisation sur le sol français".
En contrepartie d'une augmentation du temps de travail de 6,5% par an, du gel des salaires en 2013 et de la mutualisation des fonctions support, la direction de Renault s'est engagée à "une activité minimum" de 710.000 véhicules en France (630.000 véhicules Renault et 80.000 de partenaires qui pourraient être Daimler et Nissan). Elle s'est donné comme cible un volume de 820.00 véhicules par an fabriqués en France au-delà de 2020.
Sous la pression des syndicats, la direction s'est également engagée à rapatrier en France des productions assurées par le site de Bursa (Turquie) et à transférer à Cléon une partie de la production de Caccia (Portugal).
Arnaud Montebourg avait fait pression sur les syndicats et la direction de Renault début février pour que les négociations sur la compétitivité aboutissent. "Je compte sur les partenaires sociaux pour arriver à trouver un équilibre dans les concessions réciproques parce que dans les accords, généralement, tout le monde a raison et tout le monde a tort", avait-il déclaré, ajoutant: "Je préfère des efforts modérés, mais des efforts certes, plutôt que de faillites, des fermetures et des pertes de substance industrielle".
Le ministre du Redressement productif a également demandé à plusieurs reprises au patron de Renault de faire un effort sur sa rémunération, à la suite de quoi Carlos Ghosn a accepté de faire un geste: il a proposé de reporter une partie de son salaire à 2016.
HEUREUSEMENT QU'IL NE FAIT QUE SALUER, CAR CE SINISTRE EGOCENTRIQUE N'Y EST POUR RIEN
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire