TOUT EST DIT

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vendredi 4 janvier 2013

Une pétition pour nationaliser l'aciérie de Florange

En un mois, 28 000 personnes auraient déjà signé ce manifeste, qui doit être remis à l'Elysée le 15 janvier. 

 Une pétition, intitulée «L’Acier lorrain vivra», signée en ligne par près de 28 000 personnes et demandant la nationalisation du site d’ArcelorMittal de Florange (Moselle), doit être remise à l’Elysée avant le 15 janvier par une délégation de l’usine, a indiqué jeudi Edouard Martin, élu CFDT du site.
 Cette pétition, lancée il y a un mois, rappelle qu’en pleine campagne présidentielle, en février 2012, François Hollande avait déclaré à Florange «être prêt à déposer une proposition de loi» obligeant à céder des unités de production à des repreneurs.

Les signataires du texte notent que, «neuf mois plus tard, la promesse n’est pas encore honorée». «Aujourd’hui, les salariés et leurs familles attendent la nationalisation du site de Florange afin de pouvoir maintenir leurs emplois», selon la pétition.
«Nous, ce qu’on veut, c’est sortir Florange des griffes de Mittal», a expliqué Edouard Martin, qui venait de participer à Paris à une réunion de la coordination CFDT ArcelorMittal. «On est sur la même longueur d’ondes» au sein de la CFDT, a-t-il affirmé. Il a rappelé que, comme lui, «Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, dit que tout n’est pas à jeter dans l’accord» conclu entre Matignon et la direction d’ArcelorMittal.
Mais, a ajouté Edouard Martin, «il dit que le compte n’y est pas étant donné qu’il est clairement établi maintenant que les hauts fourneaux ne redémarreront plus et que le projet Ulcos ne se fera pas». «Cela démontre que Mittal encore une fois ne respecte pas ces engagements», a estimé Edouard Martin.
«Donc, pour nous, le combat continue», a ajouté l'élu CFDT, soulignant que «le projet Ulcos fait partie intégrante de l’accord» et qu' «à partir du moment où Mittal ne respecte pas un engagement fondamental, il faut tirer les conclusions nécessaires et reprendre le projet Montebourg» de nationalisation temporaire, «un dossier qui tient la route», selon lui.

L'ACIER EST MORT, PÉTITIONNEZ TANT QUE VOUS VOULEZ, PRODUIRE DE L'ACIER EN FRANCE EST TROP CHER.

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