TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 11 janvier 2012

Morin et les "putschistes du NC" : Bataille dans un verre d'eau

La candidature d'Hervé Morin à l'élection présidentielle n'en finit plus de créer des remous au Nouveau Centre qui menace d'exploser. La République toute entière en tremble d'avance.

Hervé Morin va-t-il maintenir sa candidature ? Ses lieutenants vont-ils se retourner contre lui ? Le parti s'en remettra-t-il ? Pas de doute, les prochaines heures que vivra le Nouveau Centre nous promettent du sang et des larmes. Le valeureux Hervé Morin qui vient de faire une remontée spectaculaire dans les sondages en passant de 0,5 à 1% - la performance est à souligner - au premier tour ne fait pas que des heureux au sein de sa formation politique. Certains cadres du parti débattront ainsi mercredi à l'Assemblée nationale du bien fondé ou non, de la candidature de l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy.
Cliquez ici !

"Ils veulent mon scalp"

Les « putschistes » comme les appelle Hervé Morin seront même nombreux, promet Jean-Cristophe Lagarde, président exécutif du Nouveau Centre, à se presser sous les ors du Palais Bourbon pour désavouer le roi. Cette candidature « engage notre mouvement avant même que nous ayons pu avoir un débat sur notre stratégie collective », ont notamment dénoncé dans un courrier les ministres François Sauvadet et Maurice Leroy et les anciens ministres André Santini et Valérie Létard, chefs de file de la rébellion. Submergé par le raz-de-marée qui s'annonce, Jean Christophe Lagarde s'est même réjoui d'avoir dû « prendre une salle plus grande ». Une première réunion qui leur permettra surtout de se compter et d'évaluer les forces en présence.
« Seuls 28 présidents ou délégués sur 150 seront présents », a compté pour sa part Hervé Morin pressé de voir les « putschistes » faire «pschitt». Selon lui, leur démarche ne sert qu'à « torpiller » sa candidature et à « amener (son) scalp sur un plateau » à Nicolas Sarkozy. Pas de doute, le NC est en plein «revival» de la conquête de l'Ouest, Hervé Morin incarnant toutes les tribus amérindiennes à lui tout seul. « Je suis le centre clair, non équivoque, non ambigu, qui veut porter une alternative mais au sein d'une majorité qu'on connaît », continue Hervé Morin. « Le vote Bayrou, c'est un chèque en blanc : quelle équipe, quelle majorité ? », ajoute-il encore, persuadé d'imposer un rapport de force avec Nicolas Sarkozy. Certaines personnes mal intentionnées seraient peut-être tentées de lui retourner la question.
MORIN, AH MORIN ! VOILÀ UNE CANDIDATURE À 0%

0 commentaires: